Vladimir Petkovic Vladimir Petkovic : "Mes joueurs sont tous des héros"

ats

2.7.2021 - 22:30

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Vladimir Petkovic et l'équipe de Suisse quittent le Championnat d'Europe la tête haute.

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Malgré l'amère élimination subie aux tirs au but en quart de finale contre l'Espagne, le sélectionneur est «très fier» de ses troupes. «Mes joueurs sont tous des héros», a-t-il lâché.

De la fierté ? De la déception ? Peut-être même un peu de colère ? Vladimir Petkovic a eu du mal à gérer ses émotions après ce match: «Mes sentiments sont partagés. Mais je reste toujours positif. C'est pourquoi la fierté de la performance de l'équipe prévaut. Mes joueurs sont tous des héros. Nous avons vu tellement d'aspects positifs. Je suis seulement déçu parce que nous devons rentrer à la maison maintenant. Mais nous partons la tête haute.»

Le Mister, qui a qualifié le carton rouge adressé à Remo Freuler à la 77e minute de «discutable», avait dit à ses joueurs avant la séance des tirs au but qu'ils étaient «déjà tous nos héros car ils se sont battus héroïquement». Les trois pénalties manqués n'ont fait l'objet d'aucun reproche. «C'est toujours une loterie, et cette fois nous avons perdu», a-t-il glissé.



«Yann, c'est un héros»

Vladimir Petkovic était particulièrement fier du courage affiché par le jeune Ruben Vargas, qui disputait son premier tournoi et qui, comme contre la France en 8e de finale, n'a pas fui ses responsabilités à l'occasion des tirs au but. «Il était crevé après les 120 minutes, mais il avait la force mentale d'aller quand même aux tirs au but», a-t-il relevé.



Le technicien est également revenu sur la nouvelle prestation XXL de son gardien Yann Sommer, décisif aux tirs au but dans le 8e de finale gagné lundi face à la France. «Yann, c'est un héros. Il est impressionnant. Il n'a pas eu cette pointe de chance lors des tirs au but. Et après on était fatigués, on a raté nos tirs», a-t-il regretté.



«Une évolution positive»

A chaud, Vladimir Petkovic ne pouvait pas encore faire une analyse trop approfondie de cet Euro. «Nous avons eu une évolution positive pendant le tournoi. C'était sensationnel. La mauvaise performance contre l'Italie nous a donné l'occasion de grandir et de nous dire ce que nous voulions réellement», a-t-il expliqué.

«Ensuite, nous avons montré notre potentiel contre trois adversaires solides. Surtout contre la France et l'Espagne, qui sur le papier sont meilleures que nous», a rappelé Vladimir Petkovic, qui a battu vendredi le record de Karl Rappan avec un 78e match disputé à la tête de l'équipe nationale.

En infériorité numérique, la tâche est devenue presque insurmontable pour la Suisse: «Contre les Espagnols, c'est déjà difficile sans carton rouge, car ils peuvent conserver le ballon dans leurs lignes même à onze contre onze.» Son équipe s'est néanmoins battue pour arracher à nouveau des tirs au but. «Chapeau!», a-t-il conclu.