Avec la fessée 6-1 subie à domicile contre Atalanta, les Young Boys ont atteint le fond dans leur campagne de Ligue des champions. Joël Magnin l'a avoué sans détour: «Atalanta nous a donné une leçon durant plus de 70 minutes.»
L'entraîneur neuchâtelois des Bernois a quand même trouvé un élément positif. «Durant les 20 premières minutes, nous avons eu quelques bonnes actions. Et on a réagi juste après avoir reçu le premier but», a-t-il résumé. Et ensuite? «Les Italiens ont été beaucoup plus déterminés. Nous n'avons quasiment pas gagné un duel», a lâché Magnin.
Pourtant, les Bernois savaient ce qui les attendait. Le gardien David von Ballmoos avait rappelé la veille qu'Atalanta «presse presque sur tout le terrain.» Mais il ne faut pas se voiler la face: les joueurs de YB n'étaient pas prêts.
Beaucoup apprendre
C'est la deuxième fois de cette désastreuse campagne européenne que les champions de Suisse perdent avec cinq buts d'écart. Un 5-0 à Barcelone, ça peut arriver. Mais être battu 6-1 devant son public ?
Lewin Blum, l'un des rares Bernois à s'être arrêté en zone mixte, n'avait pas l'air abattu. «On joue en Ligue des champions contre de très bonnes équipes. Dans ces duels, on peut apprendre beaucoup et ensuite essayer d'en profiter en championnat», a dit le latéral.
Lors de leurs précédentes participations à la C1, les Bernois avaient encaissé 12 buts (2018 et 2021) et 13 buts (2023) en six matches. Cette fois, en cinq rencontres, ils ont déjà capitulé à 17 reprises...
Le reste du programme n'incite pas à un optimisme béat. YB doit encore se déplacer à Stuttgart et sur la pelouse du Celtic Glasgow, avant de conclure avec la réception de l'Etoile Rouge Belgrade. Alors, même si mathématiquement une place dans le top 24 reste possible, il faut bien admettre qu'il faudrait désormais plusieurs improbables exploits pour y parvenir.