Gregor Kobel disputera pour la première fois de sa carrière un quart de finale de la Ligue des champions. Le Zurichois a été l’un des artisans de la qualification du Borussia Dortmund. La C1 ne sourit en revanche toujours pas à Yann Sommer. Le portier de l’équipe de Suisse a connu une très grande désillusion à Madrid avec l’Inter face à l’Atlético.
Devant son public, le Borussia Dortmund s'est imposé 2-0 face au PSV Eindhoven après avoir partagé l’enjeu (1-1) il y a trois semaines dans un match aller que Gregor Kobel, alors blessé, n’avait pas disputé. Les Allemands ont forcé la décision sur des réussites de Jadon Sancho à la 3e minute et de Marco Reus au bout du temps additionnel.
S’il n’a pas dû réussir l’arrêt qui change tout, Gregor Kobel a laissé une très grande impression. Irréprochable dans son jeu au pied, il a, surtout, très bien lu le jeu adverse pour s’interposer très proprement sur les tentatives des Néerlandais. Après une première période laborieuse, le PSV a pris l’ascendant sans toutefois parvenir à recoller au score.
Yann Sommer : une performance de choix pour rien
L'Inter Milan s'est lui incliné 3-2 aux tirs au but à Madrid malgré un arrêt de Yann Sommer sur la frappe de Saul Niguez. Seulement, son homologue Jan Oblak devait détourner les tirs d’Alexis Sanchez et de Davy Klaassen avant que le capitaine Lautaro Martinez, le dernier frappeur de l’Inter, n’allume le ciel de Madrid. On était resté à 2-1 pour les Madrilènes après les 120 minutes de jeu. On rappellera que l’Inter avait remporté 1-0 le match aller.
Eliminé l’an dernier en quart de finale avec le Bayern Munich face à Manchester City dans une double confrontation où il ne fut pas vraiment à son avantage, Yann Sommer échappe, cette fois, à toute critique. Il a réussi cinq arrêts qui ont compté lors de ce match retour que l’Inter n’aurait jamais dû laisser échapper. Le futur Champion d’Italie avait ouvert le score à la 33e par l’ex-Sédunois Federico Dimarco. Mais deux minutes plus tard, une erreur de Benjamin Pavard permettait à Antoine Griezmann de remettre l’Atlético dans le match.
Yann Sommer était battu une seconde fois à la 87e sur une frappe imparable de Memphis Depay. Introduit à la 79e, le Néerlandais fut le grand homme de cette fin de rencontre. On précisera enfin que l’Inter n’avait plus disputé une séance de tirs au but sur la scène européenne depuis la défaite de l’équipe alors dirigée par Roy Hodgson en finale de la Coupe de l’UEFA 1997 face à Schake 04. Le temps passe, mais la malédiction reste.
ats