R.EK en interview «Pour moi, la Ringtone Rave était un match à domicile»

Marius Schlegel

29.10.2021

R.EK a mixé lors de la première édition de la Swisscom Ringtone Rave.
R.EK a mixé lors de la première édition de la Swisscom Ringtone Rave.
zVg/George Eberle

La première Swisscom Ringtone Rave a eu lieu samedi. Le musicien R.EK s’est produit en direct sur la scène Schüür de Lucerne. Dans une interview, il nous dévoile les temps forts de la soirée et pourquoi l’art n’est pas si loin du recyclage.

Marius Schlegel

Samedi, la première Swisscom Ringtone Rave de l’histoire s’est déroulée dans la salle de concert Schüür à Lucerne. Quatre artistes produisent des rythmes en direct à partir d’anciennes sonneries – la nostalgie à la rencontre des sons électroniques modernes.

Quiconque participait à la fête faisait en même temps quelque chose de bien: seules les personnes ayant préalablement remis un ancien téléphone portable dans le Swisscom Shop pour l’initiative de dons Mobile Aid ont reçu un billet pour l’événement. Les appareils retournés dans les Swisscom Shops sont soit remis à neuf et vendus, soit recyclés – l’action est donc également bénéfique pour l’environnement.

Le musicien zurichois R.EK était également de la partie le samedi. Nous avons demandé au Live-Act et au DJ comment il a vécu la première édition de la Ringtone Rave.

R.EK, le week-end dernier, tu as joué en direct lors de la première de la Swisscom Ringtone Rave. Comment s'est passé le show ?

J’ai été ravi que Swisscom ait demandé ma participation. J’ai trouvé super que l’événement se déroule à Lucerne et non pas dans une plus grande ville. On s’en est vite rendu compte : celles et ceux qui ont participé à la manifestation le faisaient en pleine connaissance de cause. Le public était de la partie, l’ambiance était géniale ! Une première réussie de la Ringtone Rave. Si on parvient à faire en sorte que le prochain spectacle se joue à guichets fermés, cette idée deviendra légendaire !

L’objectif du format était également de sensibiliser à la nécessité de réutiliser les anciens téléphones mobiles. L’événement y aura-t-il contribué ?

Des personnes de mon entourage ont seulement appris l’existence de Mobile Aid grâce à mon engagement à la Ringtone Rave. Des téléphones portables traînent là pendant des années et soudain, on se rend compte qu’on peut encore les donner pour une bonne cause. Beaucoup d’entre eux ont fait don de leurs appareils. Certains d’entre eux ont renoncé au billet pour la rave parce que la date ne leur convenait pas, mais au final, ce qui compte, c’est la prise de conscience de la réutilisation et du recyclage de téléphones mobiles en Suisse et la collecte de dons pour les enfants en détresse.

Quel a été ton temps fort de la soirée ?

Pour la première fois depuis le début de la pandémie, je suis revenu sur scène en live et j’ai présenté mon nouveau set live. Au cours des 18 derniers mois, j’ai produit beaucoup de nouveautés et investi du temps dans la qualité des sons. Pour la Ringtone Rave, j’ai travaillé avec Tim Engelhardt, un producteur allemand, pour le mixage et les réglages de précision. Ainsi, la soirée a été une première non seulement pour Swisscom, mais aussi pour moi. Et le public a l’air d’apprécier le nouveau set !

Le mixage en direct d’anciennes sonneries a-t-il été difficile pour toi ?

Je travaille dans bon nombre de mes productions avec des sons que je vis au quotidien. Pour moi, intégrer d’anciennes sonneries de téléphones portables dans mon mix est un jeu à domicile. Les sonneries sont maintenant intégrées dans mes pistes de manière à ne pas être entendues en tant qu’ensemble. On ne les reconnaît pas de prime abord, le son est plus moderne et correspond à mon style. Ça aurait été plus difficile si j’avais dû utiliser toutes les mélodies, ce qui aurait donné des sons dans le style rayon jouets. (rires)

Qu’en est-il de tes vieux portables ? Les laisses-tu végéter quelque part au fond d'un tiroir ?

J’essaie d’utiliser mes téléphones portables le plus longtemps possible. Je possède mon smartphone actuel depuis plus de cinq ans. Lors de l’achat d’un nouveau téléphone portable, j’en choisis un qui a obtenu de bons résultats lors de tests indépendants en matière de durabilité et de robustesse. Je donne les vieux portables à d’autres personnes ou j’en fais don. Je sais par expérience que les gens d’autres pays trouvent encore leur utilité dans nos anciens portables.

As-tu appris quelque chose avec la Ringtone Rave ?

J’ai réalisé que le recyclage et l’art sont très semblables. En tant que producteurs, nous nous basons souvent sur du matériel musical ancien et créons quelque chose de nouveau à partir de celui-ci. De plus, j’ai été ravi de voir de plus grandes entreprises comme Swisscom s’investir dans le thème du développement durable. Sur le plan privé, je fais ce que je peux : j’utilise mes affaires jusqu’à ce qu’elles se cassent, je les recycle ou je leur donne une nouvelle affectation. Je bois par exemple mon café dans de vieux pots de confiture ! (il brandit son bocal de café) Je suis d’autant plus heureux que Swisscom collabore avec la vie nocturne pour cet événement. Cette initiative m’a surpris et énormément réjoui !


À propos du Blog Durabilité

Les collaborateurs et experts de Swisscom vous donnent ici des conseils actuels pour adopter un mode de vie durable et utiliser les nouveaux médias avec compétence. Nous présentons le portrait d’entreprises et de technologies offrant des solutions innovantes aux défis sociaux et écologiques de notre époque. Le portail «blue News» est une unité d’entreprise de Swisscom (Suisse) SA.

Marius Schlegel travaille pour la communication d’entreprise chez Swisscom et est expert pour les services écologiques, le Mobile Aid aussi bien qu'en politique climatique et énergétique.
Marius Schlegel travaille pour la communication d’entreprise chez Swisscom et est expert pour les services écologiques, le Mobile Aid aussi bien qu'en politique climatique et énergétique.
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