Tendance Instant mode – Angèle et le sous-pull à col roulé

Covermedia

8.3.2021 - 08:18

La chanteuse Angèle, que les jeunes femmes prennent pour guide en matière de style, a été remarquée avec un must des années soixante et soixante-dix: le sous-pull à col roulé de chez Courrèges. Et, en même temps, la marque avec Nicolas di Felice comme directeur artistique présentait sa collection à Paris.

La chanteuse Angèle
La chanteuse Angèle

Petit pull chaussette blanc à col roulé griffé Courrèges – que l’on peut aussi appeler sous-pull – et mini kilt écossais: Angèle a terminé le mois de février sur une note juvénile, s’inscrivant dans la tendance revival des tenues d’écolières des sixties.

Le sous-pull a une histoire paradoxale. Quand il est utilisé par Courrèges pour se glisser sous des robes chasubles ou des combinaisons pantalons, on l’apprécie. Mais quand il se dévoie et se décline dans les tissus synthétiques les plus insupportables dans la garde-robe des adolescentes et adolescents, il laisse de mauvais souvenirs sur deux générations.

Angèle, non marquée par cette histoire, n’a retenu que le style et a choisi un modèle original de Courrèges, et l’on voit bien le monogramme CC sous le cou.

Ce qui a fait réagir Nicolas di Felice, le nouveau directeur artistique de la marque, dont on a pu admirer la collection automne-hiver 2021-2022, le 3 mars, lors de la Fashion Week de Paris. Le fameux sous-pull y figure, évidemment, de même que les références aux pièces phare dessinées par Jean Courrèges dans les années 1960.

Mini robes en jersey, dont certaines aux découpes audacieuses, vinyle, petits tailleurs blouson et pantalon, mini-jupe sur pantalon, cols surdimensionnés, casquettes à visières, cuissardes: l’essentiel est là, agrémenté de split pants et de denim. Mais à la différence des collections aux couleurs pop de monsieur Courrèges, si le monochrome est toujours de rigueur, le noir et le blanc dominent, avec des pointes de beige, du rouge vif et un soupçon de bleu. Selon Nicolas di Felice, qui a 37 ans, la collection s’adresse, avec optimisme, à la «jeunesse qui ne peut pas danser». Souhaitons qu’elle le pourra l’automne prochain!