Comment mieux dormir? La méditation et le sexe: deux méthodes qui ont la cote

Relax

17.3.2023 - 12:34

(ETX Daily Up) – Vous avez des difficultés à vous endormir? Vous n'êtes pas seul au regard de la multiplication des études montrant une hausse des troubles du sommeil dans la population. A l'origine d'un manque d'énergie, de fatigue et de stress, ces derniers gâchent le quotidien des Français qui expérimentent technique sur technique pour parvenir à mieux dormir. La méditation en est une, mais elle est loin d'être la seule.

La méditation compte parmi les techniques privilégiées par les Français pour lutter contre les troubles du sommeil.
La méditation compte parmi les techniques privilégiées par les Français pour lutter contre les troubles du sommeil.
ImYanis / Shutterstock

Un adulte âgé de 18 à 64 ans devrait dormir entre 7 et 9 heures par nuit, d'après des données de la National Sleep Foundation (NSF), mais c'est loin d'être le cas au regard des nombreuses études qui se succèdent ces derniers jours sur le sujet. A l'occasion de la Journée internationale du sommeil, ce vendredi 17 mars, la marque Wopilo* s'est penchée plus spécifiquement sur le sommeil des Français à travers un sondage, cherchant à connaître les conséquences d'un manque de sommeil mais aussi les solutions envisagées pour y faire face. Des données qui témoignent de l'importance de ne pas négliger ces heures de repos, sources d'énergie, d'optimisme, et de motivation.

Un impact sur le travail et la vie sociale

A peine plus d'un cinquième des Français (21%) jugent leur sommeil satisfaisant. Un nombre à mettre en parallèle avec ceux qui n'estiment pas dormir assez (26%), ceux qui déclarent ne pas avoir un sommeil de qualité (25%), et ceux qui considèrent leur sommeil comme 'correct, sans plus'. Un constat édifiant, surtout si l'on considère qu'une écrasante majorité de sondés affirme se sentir optimiste et énergique (78%), voire même de bonne humeur (67%), après une bonne nuit de sommeil.

Résultat, la fatigue accumulée lors de ces nuits d'insomnies impacte considérablement le travail et la vie sociale des principaux concernés. Un tiers des répondants affirme avoir déjà piqué un somme dans un lieu de loisir, que ce soit au restaurant, au cinéma, ou même un bar ou une boîte de nuit, et 18% avouent s'être déjà endormis sur leur lieu de travail. Certaines situations peuvent même se révéler surprenantes, si l'on considère que 10% des Français ont déjà fait une sieste dans une salle d'attente, 3% pendant une réunion en visioconférence, et 2,5% alors qu'ils faisaient l'amour.

La méditation, la lecture ou le sexe pour mieux dormir

Outre les conséquences d'une mauvaise nuit de sommeil, le sondage s'est également attaché à en déceler les causes. Et sur ce point, les Français semblent unanimes puisque près des deux tiers d'entre eux (62%) citent le stress comme un obstacle à l'endormissement, et à peine plus (63%) les douleurs et tensions musculaires ou cervicales. Une minorité pointe du doigt les mouvements et/ou les ronflements de son partenaire comme une nuisance potentielle, dont 33% des femmes et 19% des hommes.

Bien décidés à mieux dormir, les Français ne baissent pas les bras, et redoublent même d'inventivité pour s'offrir ce sommeil récupérateur dont ils ont tant besoin. Lorsqu'ils sont confrontés à une insomnie, près de quatre sondés sur dix (38%) s'adonnent à une séance de méditation ou de visualisation, et 35% se tournent vers la lecture, quand 19% optent pour un somnifère. Mais d'autres préfèrent joindre l'utile à l'agréable en privilégiant le sexe, une solution envisagée par 10% des femmes, et 30% des hommes.

Notons que la science a mis à jour bien d'autres techniques pour tenter de tomber plus rapidement dans les bras de Morphée, à commencer par l'écoute de podcasts – histoires, musiques, et bruits – entièrement dédiés au sommeil. Mais bien d'autres techniques, comme la méthode 10-3-2-1-0 ou la Scandinavian sleep method, seraient tout aussi efficaces pour s'endormir paisiblement et profiter d'un sommeil profond et récupérateur.

*Pour les besoins de cette étude, Wopilo a interrogé 3.455 personnes du 14 au 17 février 2022.