La «Glareyarde» Cette fondue de chez nous qui change de la chinoise pour les fêtes

Plutôt que de se prendre la tête avec une dinde aux marrons, nombreux sont ceux qui optent pour une fondue chinoise lors des repas de fête. Mais il existe une alternative régionale, valaisanne plus précisément: la «Glareyarde».

«On ne va pas se compliquer la vie et passer des heures aux fourneaux, faisons une fondue chinoise à Noël!» En Suisse, nombreux sont ceux qui prennent cette option. La chinoise, c'est peu de travail, c'est convivial et c'est moins ordinaire que la fondue au fromage, qui se consomme en toute occasion. 

Mais il est une déclinaison de la fondue à la viande qui est de plus en plus populaire. C'est la «Glareyarde», une spécialité valaisanne. L'idée: rappeler la saveur de la viande séchée tout en gardant le principe du bœuf trempé dans un bouillon.  

Tout est dans la préparation: la viande est assaisonnée d'un mélange d'herbes et d'épices savamment élaboré, puis marinée dans du vin. Elle acquiert ainsi un caractère typique. Les morceaux sont généralement plus épais que ceux servis sur un plateau de fondue chinoise.

«Glareyarde», un nom qui vient de Sierre

La paternité de la Glareyarde est disputée, la marque est protégée depuis huit ans. Si c'est un restaurateur de Sion qui l'a officiellement enregistrée, la spécialité est née il y a une quarantaine d'années au café de l'Anniviers, dans un quartier de Sierre dont elle tire d'ailleurs son nom: Glarey.

Désormais, nombreuses sont les boucheries valaisannes qui proposent cette spécialité, sous son nom officiel ou sous d'autres appellations, comme fondue «anniviarde» ou «glagla». 

À découvrir donc pour changer de la fondue chinoise lors des fêtes à venir. Et un dernier conseil pour ceux qui désirent se lancer: gare au sel! Comme la viande est déjà bien épicée et assaisonnée, le bouillon doit être plus léger que celui destiné à une fondue chinoise.

Bon appétit!