Les remerciements n'ont pas tardé après qu'Alain Berset a annoncé qu'il quittera le gouvernement à la fin de l'année. Et les premières revendications ont suivi.
Conseil fédéral : départ d'Alain Berset après 12 ans et une dernière affaire délicate
Clap de fin pour le benjamin et doyen du Conseil fédéral Alain Berset. Après douze ans au gouvernement, le socialiste quittera la Berne fédérale à la fin de l'année. Au bilan, il aura réussi à faire aboutir la réforme de l'AVS et le relèvement de l'âge de la retraite des femmes à 65 ans. Mais les affaires ont terni son image.
21.06.2023
Le PLR a indiqué sur Twitter prendre acte de la démission d'Alain Berset. Il l'a remercié pour son engagement en faveur de la Suisse. Le chef du groupe parlementaire Damien Cottier a lui salué «le travail inlassable d'un conseiller fédéral engagé». Et de relever sa gestion de la pandémie, «l'une des plus importantes crises depuis un siècle».
M. Berset a fait preuve d'un grand courage dans la gestion de la pandémie, a salué le vice-président du PLR, Philippe Nantermod, sur les ondes de la RTS. C'est probablement ce que l'histoire retiendra. Le Valaisan regrette toutefois que le ministre des affaires sociales ait «manqué de courage» dans la gestion de l'assurance maladie, dont les primes n'ont cessé d'augmenter.
Toujours sur Twitter, le Centre a également remercié le Fribourgeois pour «ses longues années de service, ainsi que son engagement en faveur de la Suisse et de ses institutions, notamment pendant la pandémie de Covid-19».
Et d'ajouter que le parti attend des potentiels successeurs du ministre socialiste qu'il ou elle «s'inscrivent dans le respect des règles de collégialité».
Ambition vert'libérale
Les Vert'libéraux remercient également Alain Berset pour son engagement. En tant que ministre de la santé durant la pandémie, il a guidé le pays à travers des périodes de turbulences, écrit le parti dans une prise de position transmise à Keystone-ATS.
Et d'avertir qu'en fonction du résultat des élections fédérales, les Vert'libéraux se réservent le droit de revendiquer ce siège au Conseil fédéral. Pour le PVL, le Conseil fédéral doit être composé de manière à correspondre aux parts d'électeurs. Actuellement, le PS est surreprésenté. S'il n'augmente pas sa part d'électeurs lors des élections fédérales, il devra céder un siège, écrit le PVL.
Et de préciser que le parti vise une part électorale de plus de 10% et de siéger à nouveau au Conseil des Etats. Si ces objectifs sont atteints, les Vert'libéraux revendiqueront un siège au Conseil fédéral.