GenèveLe bruit excessif est le fait d'une minorité d'usagers de la route
mf, ats
29.10.2024 - 12:02
A Genève, les excès sonores causés par les usagers de la route sont le fait d'une très petite minorité. Ce constat découle des données fournies par un radar anti-bruit de contrôle testé par la Confédération. La machine avait équipé successivement quatre tronçons routiers genevois entre juin et octobre 2023.
29.10.2024, 12:02
29.10.2024, 12:52
ATS
Des pics de bruit dépassant 82 décibels, un niveau considéré comme dommageable pour le voisinage, ont été constatés sur tous les tronçons, relève le Département du territoire (DT), mardi, dans un communiqué. Ces excès sonores n'ont toutefois représenté qu'entre 0,1 et 1,2% des passages relevés.
Sur dix véhicules dépassant les limites acceptables, sept sont des deux-roues. Mais même dans cette catégorie, 90% des motocyclistes et scootéristes n'activent pas le radar anti-bruit grâce à une conduite adaptée, note le DT.
Dans leur grande majorité, les incivilités sonores liées au trafic résultent d'une conduite irrespectueuse, faite d'accélérations brusques, ainsi que de modifications techniques de la voiture ou du deux-roues.
Par ailleurs, constate le DT, les limitations de vitesse ne sont pas sans influence sur les incivilités sonores. «Leur nombre est nettement plus élevé sur les routes les plus rapides, où l'on circule à 50 ou 60 km/h que dans les zones à 30 km/h.»
Appareil fiable
Selon le DT, l'évaluation de la Confédération «confirme sans équivoque la fiabilité des radars anti-bruit de contrôle». Ces appareils sont capables de mesurer avec précision les décibels et d'identifier sans erreur les véhicules trop bruyants.
Les radars anti-bruit testés par la Confédération permettent, en outre, de suivre le passage de 10'000 véhicules par jour sans intervention humaine. Une fois homologués, ces radars équiperont la police genevoise, indique le DT.