3000 cas par jour La quatrième vague de Covid «est celle des non-vaccinés»

ats

25.8.2021 - 05:25

La quatrième vague de coronavirus qui frappe actuellement la Suisse est «celle des non-vaccinés», avertit le président de la société médicale de la Suisse romande, Philippe Eggimann. Il appelle les Suisses pas encore immunisés contre le SARS-CoV-2 à se faire vacciner.

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Pour Philippe Eggimann, il faut se préparer dès maintenant à administrer une troisième dose de vaccin anti-Covid-19 aux personnes à risque (archives).
Pour Philippe Eggimann, il faut se préparer dès maintenant à administrer une troisième dose de vaccin anti-Covid-19 aux personnes à risque (archives).
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«Nous avons 3000 cas quotidiens et un taux de reproduction à 1,22. Ces 3000 cas, on ne doit pas les rapporter à l'ensemble de la population, mais aux 40% qui n'ont pas été vaccinés», explique-t-il dans un entretien diffusé mercredi par La Liberté et ses journaux partenaires.

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a indiqué mardi que le niveau des hospitalisations, en hausse exponentielle, s'approchait de celui de la troisième vague au printemps dernier. Leur nombre a été multiplié par trente sur une semaine depuis le début du mois de juillet.



«Plus grande prudence» dans les écoles

Les personnes actuellement hospitalisées ont été contaminées il y a deux semaines, explique M. Eggimann. «Donc, même si nous avons une apparente stabilisation, nous ne savons pas encore très bien dans quel sens cela va tourner». Selon lui, il faut s'attendre à ce que «les hospitalisations se poursuivent au minimum deux semaines».



Il prône également «la plus grande prudence» pour la rentrée scolaire. «Le variant Delta est plus contagieux et donc le risque de transmission dans les classes est plus important». La situation dans les écoles doit être analysée «de semaine en semaine», ajoute-t-il.

Afin d'«éviter une cinquième vague», le président de la société médicale de la Suisse romande préconise l'administration d'une troisième dose de vaccin anti-Covid-19. «On sait que l'immunité des plus âgés plus à risque, vaccinés en février-mars, va baisser aux cours des prochains mois», note-t-il. Il faut «impérativement» se préparer à cette injection supplémentaire dès maintenant, poursuit-il.