Pour l'interdiction du natel à l'école «Les individus ont quelque peu 'désappris' à communiquer entre eux»

La présidente de la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP), Silvia Steiner, plaide en faveur d'une interdiction des téléphones portables dans les écoles. Les individus ont quelque peu «désappris» à communiquer entre eux sans détour, déplore-t-elle.

Bien que cela soit regrettable, la directrice de l'éducation du canton de Zurich ne pense pas qu'une interdiction générale décrétée par les politiques soit nécessaire, a-t-elle précisé dans une interview publiée mercredi par le Tages-Anzeiger.

Dans la plupart des écoles, il existe déjà des règles claires sur l'utilisation des téléphones portables et c'est à elles de prendre leurs propres décisions à ce sujet.

En Suisse, l'interdiction des téléphones portables à l'école est à l'ordre du jour dans plusieurs cantons. Dans le village argovien de Würenlos, l'interdiction des smartphones dans l'ensemble de l'école est une réalité depuis des années. Dans le canton de Zurich, le sujet fait l'objet d'une discussion dans le cadre d'une intervention en suspens de députés UDC et UDF.

L'école cantonale de Coire mise en revanche sur différentes offres alternatives comme le tennis de table, le baby-foot, un coin lecture et même un piano. L'objectif est d'inciter les élèves à davantage de convivialité, avait expliqué mi-septembre son recteur Philippe Benguerel à Keystone-ATS.

A titre personnel, Silvia Steiner ne voit pas l'intérêt de disposer de téléphones portables en classe ou dans la cour de récréation.

hl, ats