Reportage Il fait tout pour que le loup n'entre plus dans sa bergerie

Gregoire Galley

1.2.2023

Berger à Vers-chez-Perrin dans la Broye vaudoise, Michael Baggenstos a perdu trois moutons en mars 2022. Les ovins ont fait les frais d’une attaque du loup M212. Depuis cet incident, l’éleveur a mis en place plusieurs mesures afin de protéger son troupeau. Blue News est allé à sa rencontre. Découvrez notre reportage.

«J’aimerais que les randonneurs respectent davantage notre travail»

«J’aimerais que les randonneurs respectent davantage notre travail»

Berger à Vers-chez-Perrin dans la Broye vaudoise, Michael Baggenstos a perdu trois moutons en mars 2022 en raison d’une attaque du loup M212. Depuis cet incident, l’éleveur a mis en place des mesures afin de mieux protéger son troupeau. Reportage.

27.01.2023

Gregoire Galley

1.2.2023

Installé depuis quatre ans dans la Broye vaudoise, Michael Baggenstos ne pensait pas perdre trois moutons si vite en plaine. Mais le loup M212 en a décidé autrement. En effet, depuis son arrivée dans la région il y a près d’une année, le canidé a tué sept moutons dans le canton de Vaud et huit dans le canton de Fribourg.

De quoi faire craindre le pire au Broyard d’adoption qui a décidé de ne plus laisser son troupeau sans protection. Ainsi, deux chiens de race Berger des Abruzzes restent constamment avec ses moutons au parc afin de les surveiller.

Depuis ce tragique mois de mars, Michal Baggenstos n’a plus perdu de moutons. Mais il reste plus vigilant que jamais. «Parfois, les chiens sont excités le matin. Cela signifie que le loup est sûrement passé à proximité du troupeau durant la nuit», précise celui qui est aussi Président de la Fédération suisse des moutonniers.

Malgré tout, il ne se montre pas fondamentalement opposé à la présence du loup. Selon lui, une cohabitation avec le grand prédateur est possible. Il demande, toutefois, plus de compréhension pour son métier, surtout lors de l’estivage. «Les randonneurs doivent absolument prendre en compte les panneaux d’information. Je n’ai rien contre eux, mais ils doivent davantage respecter notre travail», conclut l’éleveur.