Proche-Orient Le Pentagone est convaincu qu'il faut «démanteler» les sites du Hezbollah

ATS

1.10.2024 - 06:29

Le ministre américain de la défense, Lloyd Austin, a dit mardi être convaincu, comme Israël, de la «nécessité de démanteler les infrastructures d'attaque» du Hezbollah. Il s'exprimait après le lancement de «raids terrestres localisés» israéliens dans le sud du Liban.

«Nous avons convenu de la nécessité de démanteler les infrastructures d'attaque le long de la frontière afin de garantir que le Hezbollah libanais ne puisse pas mener des attaques du type de celles du 7 octobre contre les communautés du nord d'Israël», a déclaré Lloyd Austin.
«Nous avons convenu de la nécessité de démanteler les infrastructures d'attaque le long de la frontière afin de garantir que le Hezbollah libanais ne puisse pas mener des attaques du type de celles du 7 octobre contre les communautés du nord d'Israël», a déclaré Lloyd Austin.
KEYSTONE

Il a mis en garde Téhéran contre une éventuelle «attaque militaire directe contre Israël», en soulignant les «graves conséquences» que celle-ci entraînerait pour l'Iran, selon un communiqué publié sur le réseau social X.

Le chef du Pentagone a fait ces déclarations après s'être entretenu avec le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.

«Nous avons convenu de la nécessité de démanteler les infrastructures d'attaque le long de la frontière afin de garantir que le Hezbollah libanais ne puisse pas mener des attaques du type de celles du 7 octobre contre les communautés du nord d'Israël», a-t-il déclaré.

Raids «localisés»

Une «résolution diplomatique est nécessaire» pour assurer la sécurité des civils «des deux côtés de la frontière», a-t-il par ailleurs réaffirmé.

L'armée israélienne a annoncé dans la nuit de lundi à mardi avoir lancé des «raids terrestres localisés» dans des villages du sud du Liban, affirmant cibler le mouvement islamiste Hezbollah, malgré les appels internationaux à la désescalade.

Après le coup dévastateur infligé au Hezbollah avec l'assassinat de son chef Hassan Nasrallah vendredi dans une frappe israélienne près de Beyrouth, les dirigeants israéliens avaient averti que la guerre n'était pas encore finie contre le mouvement pro-iranien, ennemi d'Israël.

L'armée israélienne menait depuis plusieurs jours des bombardements intenses et meurtriers sur le Liban.

ATS