Revue de presse UBS critiquée, infox russe et montres connectées perturbatrices

Des reproches de Swissmem sur les conditions de crédit d'UBS, des gares qui pourraient fermer à long terme et des smartwatches qui sont de plus en plus une source de distraction dans les salles de classe font les titres de la presse dominicale. 

Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS:

UBS sous le feu des critiques

Swissmem reproche à UBS de mauvaises conditions de crédit. Près d'un quart (23%) des entreprises interrogées et membres de l'association estiment que les conditions ou la qualité des services se sont détériorées depuis la reprise de Credit Suisse, rapporte la NZZ am Sonntag sur la base d'un sondage de l'association suisse de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux. La proportion a plus que doublé par rapport à l'an dernier.

UBS rétorque qu'elle n'a pas élargi ses marges. «L'adaptation des conditions de crédit reflète les changements massifs de l'environnement économique», a expliqué une porte-parole de l'UBS. Selon le journal, des sources proches d'UBS affirment que, peu avant sa disparition, Credit Suisse avait pratiqué du dumping sur les prix pour tenter de garder ses clientsx

Moins de gares à l'avenir?

Le directeur général des CFF Vincent Ducrot n'exclut pas la fermeture de gares à long terme, a-t-il déclaré dans une interview à la NZZ am Sonntag. Il est encore trop tôt pour dire quelles gares pourraient être touchées par des changements, affirme le Fribourgeois. Même des gares éventuellement fermées continueront à proposer des transports publics, a-t-il ajouté.

«Nous devrons fixer des priorités»À long terme, le patron des CFF n'exclut pas de fermer des gares

Il a demandé aux politiciens de se concentrer sur l'offre aux voyageurs plutôt que sur l'infrastructure. Il a également relevé dans le Matin Dimanche la vétusté des infrastructures. «Nous arrivons à la fin d’un cycle. Il faut remplacer 160 des 320 kilomètres de rails de lignes principales en Suisse romande.»

Un pistolet-mitrailleur de fabrication suisse en Ukraine

Un pistolet-mitrailleur de fabrication suisse a fait son apparition en Ukraine. La garde personnelle du président russe Vladimir Poutine utilise des armes de type MP9, rapportent la SonntagsZeitung et le Matin Dimanche. Moscou avait acheté cent pistolets en 2013 et 2014, selon le fabricant B&T de Thoune (BE). La Confédération en avait autorisé l'exportation. Une photo publiée par un politicien russe montre désormais un soldat en Ukraine avec un pistolet mitrailleur de ce type.

Un rapport accablant sur la gestion financière de Finhaut (VS)

Rendu à l’administration communale il y a près de deux ans, le rapport rédigé par PricewaterhouseCoopers (PWC) sur la gestion financière de la commune valaisanne de Finhaut est accablant, mais n’a pourtant jamais eu d’écho, rapporte le Matin Dimanche.

Selon le journal, le rapport révèle une gestion financière catastrophique des millions reçus grâce au renouvellement de la concession du barrage de Barberine et des deniers publics de la commune. «Les citoyens ont toujours été informés dans le détail lors des assemblées primaires et pouvaient demander ce document. On n’a pas affiché le rapport sur les murs du village, mais c’était une promesse de campagne que de mettre de l’ordre dans les comptes, et ça a été fait», souligne le président de Finhaut, Andrea Ridolfi.

Les montres connectées perturbent la classe

Outre les smartphones, les montres connectées (smartwatches) sont de plus en plus une source de distraction dans les salles de classe de Suisse alémanique. Selon la SonntagsZeitung, les écoles sont partagées: d'un côté, il faut encourager la numérisation de l'enseignement, mais d'un autre côté ces appareils perturbent les cours.

Les pays scandinaves sont revenus en arrière sur le sujet. Pour les départements de l'éducation de notre pays, ce n'est pas une option, selon un tour d'horizon réalisé par le journal auprès des départements de l'instruction publique des cantons alémaniques.

Les Russes utilisent la Weltwoche pour la désinformation

La Russie a utilisé l'hebdomadaire alémanique Weltwoche pour sa campagne de désinformation, selon les services de renseignement bavarois. Des milliers de bots ont diffusé dans les médias sociaux des contributions qui, selon le service de protection de la Constitution, «correspondent au narratif russe», rapportent le SonntagsBlick et la SonntagsZeitung.

Les informations provenaient de sites et de blogs d'extrême droite ainsi que de médias comme la Weltwoche. «Comme d'autres médias, nous n'avons aucune influence sur qui diffuse nos textes et pour quelles raisons», a réagi l'éditeur et rédacteur en chef du magazine de droite Roger Köppel.

pame, ats