«Quelles qu'en soient les conséquences»Nasrallah hausse le ton: «Notre riposte viendra, elle sera forte et efficace»
ATS
6.8.2024 - 18:09
Le chef du Hezbollah au Liban a affirmé mardi que sa formation pro-iranienne et l'Iran étaient «obligés de riposter» à Israël, «quelles qu'en soient les conséquences», après les assassinats du chef politique du Hamas et du responsable militaire du Hezbollah.
06.08.2024, 18:09
06.08.2024, 18:59
ATS
Le discours retransmis en direct du chef de la puissante formation pro-iranienne est intervenu au moment où les craintes d'un embrasement régional entre l'Iran et ses alliés d'une part et Israël de l'autre s'intensifient sur fond de guerre dans la bande de Gaza.
Hassan Nasrallah a affirmé que le Hezbollah riposterait «seul ou dans le cadre d'une réponse unifiée de tout l'axe» de la résistance, dirigé par Téhéran et qui regroupe ses alliés dans la région.
La communauté internationale est engagée dans une course contre la montre pour éviter une escalade militaire, Téhéran et ses alliés ayant promis de riposter aux assassinats du chef du Hamas en Iran et du responsable militaire du Hezbollah la semaine dernière au Liban. Le premier a été imputé à Israël qui a revendiqué le second.
Riposte «forte et efficace»
«Notre riposte viendra, elle sera forte et efficace», a assuré le chef du Hezbollah, dont le parti revendique quasi-quotidiennement des attaques contre Israël, qui riposte en bombardant le Liban.
«Seuls ou avec l'axe (de la résistance), (...) nous pouvons répondre tous ensemble, en même temps, cela dépend de l'intérêt de l'axe», a ajouté le chef du Hezbollah, se refusant à dire si l'Iran et ses alliés attaqueraient en même temps Israël.
L'Etat hébreu est sur le qui-vive depuis près d'une semaine, en attendant la riposte promise par l'Iran et ses alliés. Le chef du Hezbollah a affirmé que «l'attente israélienne, depuis une semaine, fait partie du châtiment, fait partie de la riposte, fait partie de la bataille».
Peu avant son discours, l'aviation israélienne a franchi à très basse altitude le mur du son au-dessus de Beyrouth, les fortes déflagrations provoquant la panique dans la capitale.