1985Mikhaïl Gorbatchev avait discuté du désarmement en Suisse
falu, ats
31.8.2022 - 01:19
Le dernier dirigeant de l'Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev, décédé mardi à l'âge de 91 ans, s'est rendu plusieurs fois en Suisse au cours de sa carrière. C'est par exemple à Genève, en 1985, qu'a eu lieu une rencontre clé avec le président américain Ronald Reagan.
31.08.2022, 01:19
31.08.2022, 07:24
ATS
Cette rencontre, lors de laquelle les deux superpuissances russe et américaine avaient discuté du désarmement nucléaire, est considérée comme un tournant dans la Guerre froide. D'autres négociations ont eu lieu les années suivantes.
En décembre 2000, Mikhaïl Gorbatchev avait aussi lancé un appel à la lutte contre les armes de destruction massive devant le Parlement, en présence du président de la Confédération de l'époque, Adlof Ogi. Il s'était en outre déjà rendu à Berne un an plus tôt dans le cadre de la 4e réunion sur l'Europe de l'Est.
Soigné dans un hôpital suisse
L'ancien dirigeant s'est également déplacé en Suisse en sa qualité de président de Green Cross. Il a notamment inauguré le centre opérationnel de l'organisation internationale de protection de l'environnement dans la banlieue genevoise de Conches en 1993.
M. Gorbatchev a également eu l'occasion de découvrir le système de santé suisse. Alors qu'il était attendu à un repas de bienfaisance pour Green Cross à Lucerne organisé en 1997, il a dû se faire hospitaliser en raison d'allergies.
Démission il y a plus de 30 ans
Mikhaïl Gorbatchev a démissionné il y a plus de 30 ans, le 25 décembre 1991, en tant que dernier dirigeant de l'Union soviétique. «Avec la chute du parti communiste, son plus haut dirigeant devait également partir», avait déclaré l'ex-conseiller fédéral René Felber à l'agence de presse ATS dix ans plus tard.
Le socialiste, qui était ministre des affaires étrangères au moment de la démission, a rencontré l'ancien dirigeant russe à plusieurs reprises. M. Gorbatchev est un homme très cultivé et intelligent, avait déclaré le ministre, «il a compris l'importance de l'ouverture de la Russie vers l'Occident».