G7 Les puissances du G7 fermes contre la Russie, la Chine et l'Iran

ATS

5.5.2021 - 22:37

Les grandes puissances du G7 ont adopté mercredi un ton ferme à l'égard de la Russie, de la Chine et l'Iran. C'était leur première réunion en personne en plus de deux ans.

Le G7
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KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN

5.5.2021 - 22:37

A un mois du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7 en Angleterre, cette rencontre de leurs chefs de diplomatie à Londres marquait le retour des contacts directs après des mois de visioconférences, et celui du multilatéralisme revendiqué par la nouvelle administration américaine.

Les rencontres se sont déroulées à huis clos et suivant un strict protocolaire sanitaire et les principales conclusions sont venues par le communiqué final mis au poins par l'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni.

Les pays du G7 d'y disent «très préoccupés par la persistance de l'attitude irresponsable et déstabilisatrice de la Russie», exclues du club des pays riches après l'annexion de la Crimée en 2014.

Ils reprochent notamment à Moscou le «renforcement important des forces militaires russes aux frontières de l'Ukraine et dans la Crimée annexée illégalement», ainsi que des «activités malveillantes visant à saper les systèmes démocratiques d'autres pays et de l'utilisation de la désinformation».

Droits de l'homme

Les sept puissances occidentales n'épargnent pas la Chine, l'appelant à «respecter les droits de l'homme et les libertés fondamentales». Ils se disent inquiets des violations des droits humains en particulier au Xinjiang où la minorité musulmane des «Ouïghours et les membres d'autres groupes ethniques et religieux minoritaires sont pris pour cible».

Ils lui reprochent aussi «d'éroder fondamentalement les éléments démocratiques du système électoral à Hong Kong».

Concernant l'Iran, le G7 salue les discussions en cours pour sauver l'accord de 2015 sur le nucléaire, dont Donald Trump s'était retiré, mais demandent à Téhéran de libérer les binationaux détenus de manière «arbitraire», comme l'l'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe, condamnée récemment à une nouvelle peine de prison.

ATS