Selon le 1er ministre ukrainien Le «malentendu» entre Berne et Kiev a été réglé

sifr, ats

21.10.2024 - 06:32

Le différend entre Berne et Kiev sur le plan de paix russo-chinois pour l'Ukraine est réglé, assure le premier ministre ukrainien. Il ne fait aucun doute que «la Suisse soutient la voie vers la paix sur la base de la charte de l'ONU et du droit international».

Denys Chmygal, à droite sur le cliché, s'est notamment entretenu avec Ignazio Cassis (gauche) à Lausanne (archives).
Denys Chmygal, à droite sur le cliché, s'est notamment entretenu avec Ignazio Cassis (gauche) à Lausanne (archives).
ATS

SDA / ATS

Un représentant de la Suisse a assisté en tant qu'observateur à une réunion organisée par le Brésil et la Chine en marge de l'assemblée générale de l'ONU, précise Denys Chmygal dans un entretien diffusé lundi par la Neue Zürcher Zeitung. Le représentant n'a pas approuvé le plan de négociation, ajoute-t-il. «Nous avons clarifié cette question. C'était un malentendu».

Tout le monde est convaincu qu'il faut trouver un compromis avec le Brésil, la Chine et l'Inde pour un prochain sommet de paix, relève M. Chmygal. Il tient d'ailleurs à faire part de la reconnaissance de l'Ukraine à la Suisse pour avoir organisé le premier sommet au Bürgenstock (NW) et pour le soutien au «plan de la victoire» du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Trêve et solution politique

Le premier ministre ukrainien en a parlé jeudi dernier avec la présidente de la Confédération Viola Amherd et le ministre suisse des affaires étrangères Ignazio Cassis lors de la conférence sur le déminage en Ukraine qui a eu lieu à Lausanne.

Kiev avait fait part de son mécontentement à la fin septembre face au soutien de la Suisse à un plan de paix présenté par la Chine et le Brésil pour mettre fin à la guerre russo-ukrainienne.

«Nous soutenons l’initiative de la Chine et du Brésil, car elle appelle à un cessez-le-feu et à une solution politique au conflit», avait déclaré Nicolas Bideau, porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

«Toutes les initiatives qui ne contiennent pas de référence claire à la charte de l'ONU et qui ne garantissent pas le rétablissement complet de l'intégrité territoriale de l'Ukraine sont inacceptables», lui avait répondu le ministère ukrainien des affaires étrangères dans un communiqué. L'Ukraine se disait également irritée qu'on parle d'elle sans l'inclure dans ce dialogue.

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