Il veut sa «forteresse» En Autriche, le chef de l'extrême droite prône «l'asile zéro»

ATS

18.1.2025 - 14:40

Le chef de l'extrême droite autrichienne Herbert Kickl a déclaré samedi vouloir réduire l'asile à «zéro». Il s'exprimait dans un discours de politique générale présentant ce qu'il souhaiterait faire s'il accédait à la chancellerie.

"On va construire notre Autriche forteresse à coup de demandes d'asiles rejetées, d'avis d'expulsions et de charters", a déclaré l'extrémiste de droite Helbert Kickl devant une large foule à Vösendorf, en Basse-Autriche.
"On va construire notre Autriche forteresse à coup de demandes d'asiles rejetées, d'avis d'expulsions et de charters", a déclaré l'extrémiste de droite Helbert Kickl devant une large foule à Vösendorf, en Basse-Autriche.
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Keystone-SDA

Arrivé pour la première fois en tête lors des dernières législatives fin septembre, le Parti autrichien de la Liberté (FPÖ) est actuellement en négociation avec les conservateurs pour former un gouvernement et obtenir la chancellerie pour la première fois.

«On va construire notre Autriche forteresse à coup de demandes d'asiles rejetées, d'avis d'expulsions et de charters», a déclaré le chef du parti devant une large foule à Vösendorf, en Basse-Autriche.

Chiffres «trop élevés»

«Pour nous, asile veut dire protection tout près de la région en crise», pas «migration déguisée des peuples, ticket d'entrée dans le système social et accès à la nationalité», a-t-il ajouté.

Estimant que les chiffres de demandes d'asile déposées ces dernières années étaient «trop élevés», il a jugé que dans ce domaine aussi, l'Autriche avait «besoin d'un zéro, comme pour le déficit zéro».

«Retour aux deux sexes»

Pour Herbert Kickl, un «retour aux deux sexes» est par ailleurs nécessaire, «nos familles» étant «composées du père, de la mère et des enfants». L'Autriche a ouvert à tous le droit au mariage et à l'adoption en 2019.

Comparant l'Union européenne qui déroule un «communisme climatique» à «l'URSS et ses grandes planifications», il a rendu hommage à la génération d'après-guerre ayant reconstruit l'Autriche «dans la plus grande misère».

Herbert Kickl estime que sa génération a l'obligation de transmettre à la prochaine la «prospérité» pour laquelle elle a «travaillé dur».