Conseil fédéral Découvrez les candidats à la succession de Viola Amherd

su, ats

21.1.2025 - 20:10

La conseillère fédérale du Centre Viola Amherd a annoncé son départ pour fin mars. Le parti a informé lundi sur la procédure et le calendrier en vue de l'élection. Aperçu des noms qui circulent.

La conseillère fédérale Viola Amherd a annoncé sa démission mercredi.
La conseillère fédérale Viola Amherd a annoncé sa démission mercredi.
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Keystone-SDA, su, ats

ILS SONT DANS LA COURSE

CHRISTOPHE DARBELLAY: Le conseiller d'Etat valaisan, ancien président du PDC Suisse, étudie actuellement la possibilité de se porter candidat à la succession de Viola Amherd au Conseil fédéral. «Je réfléchis sérieusement», a-t-il confirmé lundi au Nouvelliste et à Keystone-ATS. Pour l'heure, l'élu du Centre du Valais romand demeure candidat à sa réélection comme conseiller d'Etat, le 2 mars prochain. Le timing n'est pas idéal s'il devait finalement choisir de briguer un siège au Conseil fédéral, puisqu'un éventuel second tour des cantonales (23 mars) aurait lieu après l'élection au collège fédéral (12 mars).

STEFAN ENGLER: Le Grison de 64 ans est conseiller aux Etats depuis 2011 et actuellement premier vice-président de la Chambre des cantons – il deviendra probablement président du Conseil des Etats l'année prochaine. Il s'occupe principalement de thèmes liés à l'environnement, à l'énergie, à l'aménagement du territoire et aux transports. Il est en outre membre de la commission des institutions politiques. Ancien conseiller d'Etat de son canton, il peut se prévaloir d'une expérience exécutive.

PHILIPP KUTTER: Le conseiller national zurichois a exprimé son intérêt pour le poste de conseiller fédéral. Il examine actuellement si, malgré sa tétraplégie, il peut être candidat à la succession de Viola Amherd. «Je réfléchis en principe à la possibilité de me présenter au poste de conseiller fédéral», a-t-il déclaré à la Sonntagszeitung. Pour lui, un conseiller fédéral en fauteuil roulant serait un signe fort en faveur de l'inclusion.

ANDREA GMÜR-SCHÖNENBERGER: La conseillère aux Etats lucernoise préside la commission de la politique de sécurité de la Chambre des cantons. «Si l'occasion se présente, on y réfléchit», a-t-elle dit à la Schweiz am Wochenende. La Lucernoise de 60 ans, enseignante au gymnase, siège également dans la Commission de la science, de l'éducation et de la culture et dans celle des transports et des télécommunications.

ILS ONT RENONCÉ

GERHARD PFISTER: Le président du Centre, qui quittera ses fonctions cet été, ne souhaite pas devenir conseiller fédéral. Il a décidé de ne pas se porter candidat à la succession de Viola Amherd, a-t-il déclaré dans une interview au Tagesanzeiger.

PHILIPP MATTHIAS BREGY: Pour le conseiller national haut-valaisan et chef du groupe parlementaire du parti du Centre, une candidature au Conseil fédéral «n'entre pas en ligne de compte actuellement», a-t-il déclaré dans une interview à la NZZ am Sonntag.

MARTIN CANDINAS: Le conseiller national grison, âgé de 44 ans, a décidé de ne pas être candidat. «Aussi unique et attrayante que soit la fonction de conseiller fédéral, elle n'allume actuellement pas de feu intérieur en moi», a-t-il expliqué dans un communiqué. M. Candinas souhaite se consacrer à ses tâches actuelles, tout en restant attaché à sa famille et aux personnes qui l'ont élu au National et à ses différents mandats.

HEIDI Z'GRAGGEN: La sénatrice uranaise a annoncé son renoncement lundi. Elle avait figuré sur le ticket officiel du PDC lors de l'élection au Conseil fédéral de 2018. Elle avait été battue par Viola Amherd. Enseignante et politologue de formation, Heidi Z'Graggen, 58 ans, siège à la Chambre des cantons depuis 2019. Elle avait été conseillère d'Etat de 2004 à 2020.

PIRMIN BISCHOF: Le conseiller aux Etats soleurois fait de la politique depuis 2007 sous la Coupole fédérale, de 2007 à 2011 en tant que conseiller national et depuis lors en tant que conseiller aux Etats. Cet avocat de 65 ans est membre de la commission de recherche des candidatures et ne sera donc pas candidat.

BENEDIKT WÜRTH: Le conseiller aux Etats saint-gallois de 57 ans a déjà indiqué qu'il ne se portait pas candidat. «Devenir conseiller fédéral ne fait plus partie de mes projets de vie. Pour moi, ce sujet est clos», a-t-il dit. Il a également refusé de se présenter à la présidence du parti du Centre. Avocat de profession et ancien membre du gouvernement de son canton, M. Würth est conseiller aux Etats depuis juin 2019.

ISABELLE CHASSOT: La conseillère aux Etats fribourgeoise est récemment apparue sous les feux de la rampe en tant que présidente de la commission d'enquête parlementaire (CEP) sur Credit Suisse et a acquis une notoriété nationale. A 59 ans, elle a l'expérience du gouvernement de son canton, mais aussi de la Confédération en tant qu'ancienne directrice de l'Office fédéral de la culture. Elle ne souhaite toutefois pas devenir conseillère fédérale, comme elle l'a déclaré à la RTS avant la démission de Mme Amherd.

FABIO REGAZZI: Le conseiller aux Etats tessinois, président de l'Union suisse des arts et métiers (usam), n'a pas l'ambition de devenir conseiller fédéral, a-t-il déclaré au portail Ticinonews.ch. Il met notamment en avant son âge (62 ans) et juge peu probable qu'il puisse y avoir deux conseillers fédéraux issus du Tessin dans le collège gouvernemental.

COMMISSION DE RECHERCHE

Le Centre a mis en place une commission de recherche. Elle sera présidée par le président du parti Gerhard Pfister et par le président du groupe parlementaire, Philipp Matthias Bregy. Les autres membres de la commission sont les sénateurs Charles Juillard (JU), Pirmin Bischof (SO), Isabelle Chassot (FR) et Marianne Binder (AG), ainsi que les députés Nicolò Paganini (SG) et Regina Durrer-Knobel (NW). Ces personnes ne pourront pas être candidates au Conseil fédéral.