Scandale au procès de Mazan «Gisèle aime les jeux sexuels» - des avocates de la défense dérapent!

blue News

20.9.2024

Alors que le procès des viols de Mazan tient en haleine la France, c'est un tout autre scandale qui éclate sur les réseaux sociaux. En effet, Nadia El Bouroumi et Isabelle Crépin-Dehaene, deux avocates de la défense, se sont distinguées avec des vidéos provocantes et des posts assassins.

Gisèle Pelicot avait fustigé mercredi les soupçons à son égard distillés, selon elle, par des avocats de certains accusés sur une éventuelle complicité dans les agressions sexuelles qu'elle a subies entre 2011 et 2020.
Gisèle Pelicot avait fustigé mercredi les soupçons à son égard distillés, selon elle, par des avocats de certains accusés sur une éventuelle complicité dans les agressions sexuelles qu'elle a subies entre 2011 et 2020.
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Nadia El Bouroumi, qui défend deux des 51 accusés, a choisi de documenter presque quotidiennement son expérience du procès sur son compte Instagram, où elle compte plus de 49'000 abonnés. Ses publications sont ponctuées de commentaires sur la plaignante, Gisèle Pelicot.

L’un de ses posts a particulièrement choqué. Réagissant à la diffusion de 27 photos intimes de la victime, l'avocate a insinué que ces clichés révélaient «une femme qui aime les jeux sexuels». Non contente de ce commentaire en salle d’audience, elle a continué à «débriefer» la scène sur Instagram, critiquant la réaction de la victime, qui aurait, selon elle, choisi de rendre ces images publiques.

Et si cela ne suffisait pas, l'avocate a enfoncé le clou en dansant sur «Wake me up before you go-go», un tube des années 80. Un choix qui laisse perplexe, d'autant que les paroles, «Réveille-moi avant de partir», résonnent étrangement dans un procès où la victime a été violée pendant son sommeil...

«Elle aurait pu vendre ses seins en plastique»

Isabelle Crépin-Dehaene, également avocate de la défense, s’illustre quant à elle sur LinkedIn. Dès l’ouverture du procès, elle n’a pas hésité à commenter de façon peu flatteuse la présence des manifestantes venues soutenir Gisèle Pelicot.

Dans une vidéo postée sur le réseau professionnel, elle qualifie les participantes de «pseudo-féministes avec des banderoles», ajoutant avec un ton sarcastique: «Manifestation complètement foireuse, mais bon, elles voulaient y être. J’espère qu’elles ne se sont pas privées de la rentrée scolaire de leurs enfants pour ça.»

Et ce n’est pas tout. Lorsque Nabilla Benattia, la célèbre influenceuse, a tenté de lancer une cagnotte en ligne pour soutenir la plaignante, l'avocate n’a pas manqué d'y réagir: «Le soutien qui tue», a-t-elle écrit, avant de commenter avec une pointe d'ironie: «Elle aurait pu vendre ses seins en plastique.»

Une sortie qui n’a pas vraiment contribué à redorer le blason de la défense...