«Moi aussi j'ai été victime»De nouvelles accusations accablent le fils de la princesse de Norvège
Jenny Keller
13.8.2024
Les révélations concernant Marius Borg Høiby, fils de la princesse héritière Mette-Marit, ne cessent de prendre de l'ampleur. Alors que le jeune homme est accusé de violences envers une femme, son ex-petite amie a à son tour brisé le silence, révélant avoir elle aussi été victime de «violences psychologiques et physiques» de sa part.
13.08.2024, 19:38
13.08.2024, 20:35
Jenny Keller
Marius Borg Høibys a été appréhendé il y a quelques jours par la police après une agression présumée qui aurait causé une commotion cérébrale à la victime. Le journal norvégien «Se og Hør» rapporte que la blessure a été confirmée à l'hôpital, tandis que la police d'Oslo a révélé que l'accusé connaissait la victime.
Cette affaire a provoqué un émoi, tant au sein du public que de la famille royale. Le prince Haakon, époux de la princesse Mette-Marit, a qualifié la situation de «grave» dans une déclaration officielle.
L'ex-petite amie s'exprime pour la première fois
Juliane Snekkestad, ex-petite amie de Marius Borg Høiby, s'est exprimée pour la première fois sur les événements. Via sa story Instagram, où elle s'adresse régulièrement à ses 53'000 abonnés, elle a partagé son expérience personnelle avec le jeune homme de 27 ans.
Après avoir mis fin à sa relation de quatre ans en mars 2022, elle avait jusqu'à présent gardé le silence sur les raisons de sa rupture. Mais les derniers développements l'ont incitée à parler publiquement.
«Les derniers jours ont été étranges et douloureux», a-t-elle déclaré, ajoutant qu’elle avait été submergée par des appels et des messages après les accusations portées contre son ex-compagnon. Elle a également adressé ses pensées à la victime impliquée dans l'affaire actuelle.
«La violence psychologique était la plus brutale»
Snekkestad a révélé qu'elle avait décidé de ne plus garder le silence. «Oui, j'ai moi aussi été victime de violences psychologiques et physiques par cette personne. La violence psychologique a été la plus brutale pour moi», a-t-elle confié.
La jeune femme insiste sur le fait que sa décision de parler n’est pas motivée par un désir de se mettre en avant, mais par une volonté de sensibiliser le public à la nécessité de mettre fin à de tels comportements. «Nous ne devons plus tolérer que d'autres femmes subissent de telles choses et je me sens obligée de parler», a-t-elle affirmé.
Elle a également souligné l'impact durable de ces traumatismes, expliquant que, malgré des années d’aide professionnelle et le soutien de sa famille, de son fiancé et de ses amis, «on ne redevient en quelque sorte jamais la même personne.»
Juliane Snekkestad a lancé un appel à ses abonnés: «Prenez soin les uns des autres et faites preuve de gentillesse entre vous.»