Le prince Harry et Elton John font partie des six personnalités publiques à attaquer en justice l'éditeur du Daily Mail, accusant le tabloïd britannique d'avoir obtenu des informations les concernant de manière illégale, ont indiqué jeudi leurs avocats.
Harry et Meghan en octobre 2018 aux îles Tonga.
Sir Elton John sur scène lors de sa tournée "Farewell Yellow Brick Road" au Soldier Field le 5 août 2022 à Chicago
Le prince Harry et Elton John attaquent l'éditeur du Daily Mail en justice - Gallery
Harry et Meghan en octobre 2018 aux îles Tonga.
Sir Elton John sur scène lors de sa tournée "Farewell Yellow Brick Road" au Soldier Field le 5 août 2022 à Chicago
Le groupe a «pris connaissance de preuves irréfutables et extrêmement pénibles selon lesquelles ils avaient été victimes (...) de violations flagrantes de la vie privée» de la part d'Associated Newspapers Limited (ANL), ont indiqué les avocats.
Aux côtés du prince Harry et d'Elton John se trouvent également le mari du chanteur David Furnish, les actrices Liz Hurley et Sadie Frost ainsi que Doreen Lawrence, la mère du jeune Britannique Stephen Lawrence victime d'un meurtre raciste en 1993.
Cette dernière a également entamé des poursuites contre le groupe du magnat des médias Rupert Murdoch, qui édite notamment le tabloïd The Sun.
Mise sur écoute
Selon les avocats des six plaignants, ANL aurait employé des détectives privés pour mettre sur écoute, dans leur voiture ou à leur domicile, les six personnalités.
Ils affirment aussi que des paiements ont été effectués à des policiers «ayant des liens corrompus avec des détectives privés» pour obtenir des informations, que des données médicales ont été «obtenues par la tromperie» et que des comptes bancaires et des informations financières ont été accessibles «par des moyens illicites et des manipulations».
«Nous réfutons totalement et sans ambiguïté ces diffamations grotesques qui ne semblent être rien d'autre qu'une tentative planifiée et orchestrée pour entraîner les titres du Mail dans le scandale des écoutes téléphoniques concernant des articles vieux de 30 ans», a réagi ANL.
AFP