Neuvième art – GE Le Grand Conseil vote 5 millions pour le futur musée de la BD

za, ats

23.1.2025 - 22:48

Le Grand Conseil genevois soutient la création du futur musée de la bande dessinée, qui devrait ouvrir ses portes au Grand-Saconnex fin 2027. Il a adopté jeudi soir un crédit d'investissement de 5 millions de francs (illustration).
Le Grand Conseil genevois soutient la création du futur musée de la bande dessinée, qui devrait ouvrir ses portes au Grand-Saconnex fin 2027. Il a adopté jeudi soir un crédit d'investissement de 5 millions de francs (illustration).
ATS

Le Grand Conseil genevois soutient la création du futur musée de la bande dessinée qui devrait ouvrir ses portes au Grand Saconnex fin 2027. Par 60 oui, 23 non et 4 abstentions, il a adopté jeudi soir un crédit d'investissement de 5 millions de francs.

Keystone-SDA, za, ats

La bande dessinée a été inventée à Genève par Rodolphe Töpffer au 19e siècle, a rappelé Jacques Blondin, rapporteur de majorité. «Avec Zep, Tom Tirabosco ou encore Valentine Pasche, le canton est un véritable vivier d'auteurs. Ce musée fera de Genève une capitale de la BD, après Bruxelles et Angoulême (F)», a plaidé le député du Centre.

Le futur musée doit voir le jour à la Villa Sarasin, propriété de la commune du Grand-Saconnex, pour un coût évalué à 11,85 millions de francs. A côté des 5 millions du canton, la Ville du Grand-Saconnex investira un million. S'y ajouteront 5,8 millions de francs de privés.

Absence d'arbitrages

La question du coût d'exploitation du futur musée, estimé à 1,5 million par an, a suscité un bémol en commission, a relevé M. Blondin. Le canton s'est engagé à couvrir la moitié durant les premières années, mais le musée devra ensuite trouver le moyen de prendre en charge une part plus importante de ses coûts par les recettes de la billetterie, de la boutique ou encore de la restauration, a-t-il indiqué.

Le PLR a refusé le crédit d'investissement cantonal. En cause, l'absence de véritables arbitrages du Conseil d'Etat dans le domaine culturel. «Comment financer ces projets avec de l'argent que l'on n'a pas ou qu'on aura moins?» a lancé Jacques Béné.