Féminicide Démembrée puis passée au mixeur: le meurtre atroce d’une finaliste de Miss Suisse

blue News

13.9.2024

En février dernier, une ancienne finaliste de Miss Suisse a été retrouvée morte à son domicile. Son meurtre, dont les détails ont été dévoilés par la publication cette semaine du rapport d'autopsie, se révèle être d'une violence inouïe.

En février dernier, une ancienne finaliste de Miss Suisse, a été retrouvée morte à son domicile. Son meurtre, dont les détails ont été dévoilés par la publication cette semaine du rapport d'autopsie, se révèle être d'une violence inouïe. (Image prétexte )
En février dernier, une ancienne finaliste de Miss Suisse, a été retrouvée morte à son domicile. Son meurtre, dont les détails ont été dévoilés par la publication cette semaine du rapport d'autopsie, se révèle être d'une violence inouïe. (Image prétexte )
IMAGO/Dreamstime

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En février dernier, une ancienne reine de beauté a été retrouvée morte à son domicile de Binningen, dans le canton de Bâle-Campagne. Son mari, Thomas, principal suspect, a été arrêté, et leurs deux enfants placés.

En détention depuis, l'homme âgé de 41 ans a demandé sa libération conditionnelle, une requête rejetée par la justice mercredi. Le tribunal, pour justifier cette décision, a rendu public un rapport d’autopsie aux détails effroyables.

Ses membres «réduits en purée»

Lors des interrogatoires, Thomas a d'abord invoqué la légitime défense, affirmant que sa femme l'avait agressé avec un couteau. Puis il a prétendu l'avoir découverte sans vie et, pris de panique, aurait procédé à un démembrement pour dissimuler son corps. 

Mais le rapport d'autopsie raconte une autre histoire. Les experts concluent en effet à un assassinat.

La victime aurait d'abord été étranglée avant d'être démembrée à l'aide d'outils tels qu'une scie sauteuse et un sécateur. Ensuite, plusieurs de ses membres ont été «réduits en purée» à l'aide d'un mixeur industriel, puis dissouts dans un produit chimique, rapporte «nau.ch».

L'homme aurait fait preuve d'une «d'un manque d'empathie et d'un sang-froid après avoir tué sa femme», tout en essayant de dissimuler son crime, relève le portail d'information. 

Aussi, Thomas aurait déjà fait preuve de violence par le passé, notamment envers son épouse décédée, qu'il aurait agressée physiquement en juillet 2013. «Il existe des indices concrets qu’il souffre de troubles mentaux», a estimé le Tribunal fédéral.