Cadavre dans un sac à Mulhouse L'ex et les enfants interpellés

L'ex-femme et les deux enfants de l'homme de 38 ans dont le corps avait été retrouvé, emballé dans un sac dissimulé sous une armoire dans un box de Mulhouse (Haut-Rhin) le 24 décembre, ont été interpellés, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

Keystone-SDA

16.01.2025, 21:33

16.01.2025, 21:59

ATS

«Trois personnes ont été arrêtées et placées en détention provisoire», a indiqué à l'AFP le parquet de Mulhouse, confirmant une information de RMC.

Il s'agit de l'ex-compagne de la victime ainsi que ses deux enfants, jeunes adultes de 19 et 22 ans. Tous trois sont suspectés de meurtre.

Selon RMC, les enquêteurs ont rapidement souhaité entendre l'ex-femme de la victime, car elle était la locataire du box dans lequel le corps avait été caché.

Les loyers n'étaient plus payés depuis juin.

Elle a été entendue très peu de temps après la découverte et a, selon une source proche de l'enquête, reconnu avoir caché le corps de son ex-mari dans le box.

Elle a été écrouée le 28 décembre.

Les enfants de la victime, une fille de 22 ans et un garçon de 19, ont eux été interpellés ces derniers jours, dans le secteur de Rouen. Ils étaient connus des services de police.

Entendus en garde à vue, ils auraient reconnu leur implication dans la mort de leur père, avant d'être incarcérés.

Le cadavre avait été empaqueté dans un sac de toile de jute et de plastique, caché sous une armoire couchée au sol et remplie de terre, avait indiqué une source policière après la découverte.

Tatouages

Identifiée grâce à ses tatouages, la victime faisait l'objet d'une déclaration de disparition inquiétante, un signalement ayant été effectué à Narbonne en juin 2021.

Le médecin légiste n'avait pas pu déterminer précisément la date du décès, le cadavre étant déjà en mauvais état au moment de sa découverte.

Les résultats de l'autopsie n'ont pas encore été communiqués au parquet, mais le corps de la victime présenterait une plaie mortelle au niveau de l'abdomen, selon la source proche de l'enquête.

Le mobile serait à chercher dans des histoires d'agressions sexuelles et de violences commis sur les enfants alors mineurs.