LicenciementsSwiss Steel maintient la suppression de 130 postes à Emmenbrücke
cw
14.1.2025 - 20:27
Le sidérurgiste lucernois Swiss Steel maintient ses plans de restructuration malgré l'aide d'urgence promise par le Parlement à Berne. Au total, 130 emplois doivent être supprimés sur le site de production Steeltec à Emmenbrücke.
La procédure de consultation, lancée à la mi-novembre 2024, est désormais terminée, a annoncé mardi soir Swiss Steel dans un communiqué. L'objectif était d'examiner toutes les options possibles pour répondre aux défis économiques de l'entreprise et assurer un avenir durable au site d'Emmenbrücke, dans le canton de Lucerne.
Au terme de cette consultation, le sidérurgiste a décidé de maintenir la suppression de 130 postes de travail. Et ce, malgré l'aide d'Etat accordée par les chambres fédérales en décembre et qui prévoit d'alléger les coûts d'utilisation du réseau électrique pour les aciéries.
Le nombre de licenciements prévus a été réduit à un maximum de 50 personnes, contre 80 auparavant, une fois les départs naturels pris en compte. Les mesures relatives au personnel seront mises en œuvre au premier trimestre 2025.
Un soutien de 25 milions
Pour rappel, le Conseil national et les Conseil des Etats ont approuvé le 17 décembre à Berne une loi urgente pour venir en aide aux entreprises sidérurgiques d'importance stratégique. Quatre entreprises sont concernées: Stahl Gerlafingen, en Argovie, Swiss Steel à Emmenbrücke, dans le canton de Lucerne, Novelis et Constellium, toutes deux en Valais.
Concrètement, ces aciéries pourront bénéficier de réductions allant jusqu'à 37,4 millions de francs sur leurs achats d'électricité pendant quatre ans. Avec les prestations du canton de Lucerne qui y sont liées, cela représente un soutien de 25 millions de francs répartis sur quatre ans pour Swiss Steel à Emmenbrücke, ajoute le syndicat Unia mardi soir dans un communiqué. Pour obtenir cette aide étatique, les entreprises devront déposer une demande au Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), au plus tard le 31 mai 2025, et remplir un certain nombre d'exigences assez complètes.