Informatique Meta va produire des casques de réalités mixtes au Vietnam

afp

1.10.2024 - 08:34

Meta a annoncé mardi qu'il allait produire au Vietnam ses casques de réalités mixtes de nouvelle génération Quest 3S et créer pour cela plus d'un millier d'emplois dans le pays d'Asie du Sud-Est.

Meta, la maison-mère de Facebook, d'Instagram et de Whatsapp, va lancer mi-octobre le Quest 3S, un casque de réalités mixtes (augmentée et virtuelle) d'entrée de gamme vendu à partir de 299 dollars. (AP Photo/Jeff Chiu, File)
Meta, la maison-mère de Facebook, d'Instagram et de Whatsapp, va lancer mi-octobre le Quest 3S, un casque de réalités mixtes (augmentée et virtuelle) d'entrée de gamme vendu à partir de 299 dollars. (AP Photo/Jeff Chiu, File)
ATS

«Avec nos partenaires locaux, nous allons les produire ici, au Vietnam, et nous estimons que cela créera plus de 1000 nouveaux emplois», a déclaré le président de Meta pour les affaires internationales, Nick Clegg, lors d'une conférence à Hanoï.

Meta, la maison-mère de Facebook, d'Instagram et de Whatsapp, va lancer mi-octobre le Quest 3S, un casque de réalités mixtes (augmentée et virtuelle) d'entrée de gamme vendu à partir de 299 dollars.

Le Vietnam communiste, longtemps prisé par les fabriquants de vêtements, de chaussures et de meubles à bas prix, s'efforce ces dernières années d'attirer des investisseurs dans les hautes technologies. Le pays cherche notamment à développer ses capacités de production de semiconducteurs afin de concurrencer la Chine dans ce domaine.

La semaine dernière, le gouvernement avait annoncé que SpaceX, le groupe spatial d'Elon Musk, prévoyait un investissement de 1,5 milliard de dollars au Vietnam dans le cadre du développement de son réseau d'internet par satellite.

Lors d'un voyage à New York en août, le président vietnamien To Lam avait rencontré des hauts responsables d'Apple, de Meta et de la firme technologique Supermicro.

Facebook est très utilisé au Vietnam, où les médias indépendants sont interdits. Mais la plateforme a été critiquée ces dernières années par des organisations de défense des droits humains pour avoir bloqué des contenus jugés illégaux par le gouvernement du pays.

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