Méthode KonMari Le bonheur par le vide, selon Marie Kondo

Marie Kondo a beau ne pas être très grande, sa vision du rangement a atteint des hauteurs stratosphériques. Son livre, "La magie du rangement", fait l'objet d'un véritable culte depuis sa publication aux Etats-Unis en 2014.

Des millions de personnes ont adopté ses conseils visant à mener une vie plus ordonnée... et plus heureuse. Mais c'est en réalité la nouvelle émission sur Netflix de cette trentenaire, intitulée en français "L'art du rangement" - et lancée le jour du Nouvel an, au moment où chacun prend ses bonnes résolutions - qui a fait sensation.

"J'adore le bazar", proclame Marie Kondo, sourire aux lèvres, en se rendant chez les Américains - flanquée d'interprètes - afin de les aider à mettre en application sa méthode, baptisée "KonMari". L'idée est simple: considérer chaque objet un par un, ne garder que ceux qui "procurent de la joie" et leur attribuer une place définie chez soi.

A l'issue du processus, les adeptes se retrouvent avec beaucoup moins de biens en leur possession. Inspirée par la gourou japonaise de l'organisation, Sarah Eby originaire d'Arvada dans le Colorado, affirme par exemple avoir banni le chaos de sa vie pour de bon.

"Je n'ai jamais été bordélique, sale ou désordonnée - j'avais simplement trop de choses. Et ce que j'ai préféré, c'est me séparer des objets qui ne me procurent pas de joie", explique la jeune femme de 27 ans, maman d'un enfant, qui a regardé le premier épisode de l'émission avant de se plonger dans le livre.

Doux encouragements

Presque du jour au lendemain, Marie Kondo est devenue une icône culturelle. Elle est le sujet d'un grand nombre de tweets et de memes (élément maintes fois repris et détournés sur internet) viraux, ainsi que d'une ribambelle d'articles décortiquant l'émission de façon parfois étonnamment profonde.

Sa méthode, pourtant, n'a pas échappé à la controverse: en conseillant de se débarrasser de ses vieux livres, elle a fait enrager les bibliophiles sur les réseaux sociaux.

Mais pour Den Kovacs, un journaliste du Michigan spécialisé dans les jeux vidéos et disciple de la méthode, Marie Kondo - avec ses doux encouragements énoncés sans jugement - est une alternative bienvenue à d'autres programmes plus racoleurs de télé-réalité.

"Les gens se sentent vraiment... en plein chaos, ils se sentent dépassés", témoigne-t-il du haut de ses 23 ans. "Donc quand ils voient quelqu'un arriver et dire, 'Je peux régler ça', les gens pensent 'oui, j'ai besoin de ça dans ma vie.'"

Trop de bazar nuit au bonheur

Etayant la théorie de la Kondo-mania naissante, une étude de 2016 a conclu que trop de bazar était mauvais pour le sentiment de bien-être. "C'est le contraire de ce que les gens peuvent penser", explique Joseph Ferrari, professeur de psychologie à l'université DePaul de Chicago et co-auteur de l'étude. "Ils pensent qu'il faut avoir davantage de choses, et que les personnes vivant dans l'abondance sont plus heureuses. Non."

"Cela fait vraiment du bien", affirme Den Kovacs, qui a par le passé expérimenté d'autres méthodes mais trouve celle-ci plus efficace. "J'ai désencombré mon esprit. C'est comme si j'avais moins de stress, moins de choses auxquelles faire attention... Je peux juste me concentrer sur moi-même", témoigne-t-il.

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Cette méthode a même stimulé la vie sociale d'Olguyne Fernandez-Fraga, une nutritionniste de 27 ans habitant Miami. "Avant, on me demandait 'Oh, je peux inviter untel et untel à la maison?', et je répondais, 'non, regarde la maison'", raconte-t-elle. "Alors qu'aujourd'hui, ils pourraient venir dans les dix minutes", se réjouit-elle.

Applicable à l'ère numérique

Et à l'ère numérique, la méthode "KonMari" peut même s'appliquer aux amis sur les réseaux sociaux. "J'ai simplement passé en revue ma liste (d'amis sur Facebook) en me demandant 'est-ce que cette personne me procure de la joie'?", explique M. Kovacs.

Selon lui, "dès que vous commencez à vous poser cette question à propos de quelqu'un, vous réalisez soudainement les gens qui vous apportent quelque chose".

C'est ici que vit Michelle Pfeiffer

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C'est ici que vit Michelle Pfeiffer

Ce n’est pas spécialement une bonne affaire, mais elle est spacieuse et luxueuse: Michelle Pfeiffer (60 ans) vend sa propriété de Woodside, une banlieue chic de San Francisco. L’actrice espère en tirer la coquette somme de 29,5 millions de dollars, soit l’équivalent de 29,46 millions de francs.

Photo: Dukas

Après un break de quelques années pour élever ses enfants, l’actrice américaine Michelle Pfeiffer travaille de nouveau à plein temps et a déménagé à Los Angeles avec son mari David E. Kelley. Depuis que les enfants ont quitté la maison, le couple se sent perdu dans la propriété de Woodside.

Photo: dpa/Ray Tang

Avec une surface habitable de 592 m², l’habitation principale dispose de 4 chambres à coucher et de 4 grandes salles de bain, plus une petite.

Photo: Dukas

Au rez-de-chaussée, une immense pièce à vivre avec plusieurs coins salon.

Photo: Dukas

Trois grandes portes fenêtres mènent à la terrasse de la maison. En cas de mauvais temps, vous pouvez toujours opter pour une petite partie de billard.

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La piscine aux dimensions généreuses est clôturée.

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Les invités sont logés dans trois appartements séparés.

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La propriété comprend également une grange octogonale.

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La propriété de Woodside de Michelle Pfeiffer est idéale pour les amateurs de chevaux: la grange abrite en effet dix boxes.

Photo: Dukas

Le site de 3,5 hectares offre de nombreux endroits tranquilles pour s’isoler un moment. Sur le terrain, on trouve également un jacuzzi, un court de tennis, un bureau extérieur et une salle de fitness.

Photo: Dukas