«Arrêt maladie» L'Amour était bien dans le pré, mais les ennuis aussi!

Laurence, la prétendante de Jean qui a marqué les esprits en scellant sa victoire dans le coeur de l'agriculteur par un baiser bien appuyé, se trouve mal prise avec son employeur. Elle a participé au tournage de l'«Amour est dans le pré» alors qu'elle était en congé maladie. Et son patron a moyennement apprécié...

La douce Laurence a conquis le cœur de Jean dans L'«Amour est dans le pré», pour le plus grand bonheur des téléspectateurs et de Karine Le Marchand, ravie de voir l'un de ses petits protégés vibrer au rythme d'un amour naissant.

L'Amour est dans le pré«Elle jibule», méga-galoche: un candidat fait le buzz!

Mais si l'idylle télévisuelle est mignonne, le retour à la réalité fait moins rêver en ce qui concerne l'élue de l'agriculteur. Si l'on n'en est pas encore là, son béguin va peut-être, à terme, lui coûter son emploi! En effet, selon le journal La Charente Libre, une procédure disciplinaire a été ouverte à son encontre par son employeur, la mairie de Saint-Yrieix.

Il faut dire que la discrète prétendante a peut-être été un peu trop discrète: elle était en congé maladie lorsqu'elle a participé au tournage de l'émission. Et elle s'est bien gardée d'avertir la mairie, où elle travaille en tant qu'agent de la fonction publique, affectée à la cantine d’une école maternelle.

La surprise des autorités de Saint-Yrieix a donc été de taille lorsqu'elles ont découvert leur employée à la télévision. Le buzz lié à la méga-galoche de la guinguette et, plus tard, les images de Laurence et Jean barbotant amoureusement dans un jacuzzi n'ont rien arrangé.

L'affaire s'envenime

Interrogé une première fois sur cette affaire dans le média charentais, le maire de la bourgade où travaille Laurence se montrait mécontent, mais rassurant: «Elle ne sera pas sanctionnée», promettait-il. Son employée avait tout de même été convoquée à l'Hôtel de ville pour s'expliquer.

Laurence pensait que l'affaire en resterait là. Mais elle vient de recevoir une lettre du maire intitulée sans équivoque: «Procédure disciplinaire».

Le «comportement» et la «participation» à l’«Amour est dans le pré» constituent un «manquement aux obligations du fonctionnaire» et au «devoir de réserve». Son attitude «porte atteinte à la considération du service public par les usagers» mais aussi «au devoir de loyauté», écrit l'édile.

Contacté par La Charente Libre, le maire estime que ce courrier ne va pas à l'encontre de ses précédentes déclarations. «Laurence n’aura pas de mise à pied, elle ne sera pas suspendue, il n’y aura pas d’arrêt de son traitement. Ce courrier et cette procédure s’apparentent à un rappel à la loi», justifie-t-il.

L'avenir nous dira si Laurence gardera son travail à plus long terme. Côté cœur, par contre, tous les voyants sont au rose. Pour l'instant...