Obésité Karine Le Marchand: sa nouvelle émission fait polémique

Covermedia

12.1.2021 - 13:53

Karine Le Marchand
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Opération Renaissance, la nouvelle émission de Karine Le Marchand, est au cœur d'un vif débat. Accusé de grossophobie sur Twitter, le programme de M6 est également ciblé par une pétition qui demande qu'il soit annulé.

La nouvelle émission de Karine Le Marchand est loin de faire l'unanimité. Sur les réseaux sociaux, Opération Renaissance, qui met en scène le parcours de deux personnes obèses qui veulent se faire opérer pour une réduction de l'estomac (chirurgie bariatrique) dans le but de perdre du poids, fait l'objet de critiques très virulentes, qui accusent le programme de M6 de grossophobie ou de voyeurisme.



L'Association Gras Politique, présentée comme un «collectif de personnes gros-ses», a fustigé le point de vue de l'émission, qui ne serait rien de plus qu'une «vitrine publicitaire mensongère pour les chirurgies bariatriques», conçue sans «point de vue critique», ni «transparence concernant ses soubassements financiers et idéologiques» d'une telle procédure. Une pétition, lancée il y a quatre ans par le collectif, lors de l'annonce d'Opération Renaissance, a été mise à jour ce lundi 11 janvier après la diffusion du premier épisode. Elle est passée en quelques heures de 6800 à 24 800 signatures, qui réclament l'annulation du programme.

«J'en ai cinq en dépression, un qui est devenu alcoolique...»

Karine Le Marchand avait anticipé ces critiques lors d'une conférence de presse en fin de semaine dernière, révélant qu'il n'était pas question de glorifier les opérations chirurgicales. «Sur les 10 candidats, j'en ai cinq en dépression, un qui est devenu alcoolique, une qui a failli mourir au bloc, si ça c'est enjoliver la réalité de la chirurgie bariatrique...», a lancé l'animatrice, affirmant que son objectif est clair: «Changer le regard sur les personnes obèses en leur donnant la parole, en voyant de l'intérieur ce qu'elles vivent, et montrer les causes et les conséquences de l'obésité».

A priori, les premiers concernés ne sont pas tous du même avis.

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