Jacky et Ariane dans le «Club Dorothée».
Ariane, décédée le 3 septembre 2019, à 61 ans seulement.
Jacky, Dorothée et Ariane, stars de la télé des années 1980 et 1990.
Jacky et Ariane, complices.
Le présentateur français Jacky.
Jacky et Ariane en images
Jacky et Ariane dans le «Club Dorothée».
Ariane, décédée le 3 septembre 2019, à 61 ans seulement.
Jacky, Dorothée et Ariane, stars de la télé des années 1980 et 1990.
Jacky et Ariane, complices.
Le présentateur français Jacky.
Le «Club Dorothée», qui a bercé l’enfance de nombreux bambins des années 80 et 90 a perdu une de ses figures emblématiques avec le décès d’Ariane Carletti, ce 3 septembre, à 61 ans seulement. Très ému, Jacky Jakubowicz, son comparse et ami, lui rend hommage dans une interview pour «Bluewin».
Jacky et Ariane étaient complices à l’écran comme à la vie, après 20 ans passés ensemble presque 24 heures sur 24, de «Récré A2» au «Club Dorothée», qu’ils ont co-animé durant 10 ans, de «Pas de pitié pour les croissants» au «Club Mini» pour enfin se produire en 2008 et 2010 sur scène avec Dorothée à l’Olympia et Bercy. Encore très ému, Jacky a accepté de revenir sur cette complicité et sur la carrière de celle qu’il considérait comme sa «petite sœur».
«J’ai beaucoup ri avec Ariane, elle avait beaucoup d’esprit.»
Vous partagiez une grande complicité dès le début avec Ariane à l’écran, mais aussi dans la vie?
Oui, nous étions amis depuis 20 ans, notre amitié ne s’arrêtera jamais. On faisait beaucoup de plateaux ensemble et on se voyait aussi en dehors des plateaux. On avait beaucoup de points communs, notamment l’humour, on se retrouvait beaucoup là-dessus. J’ai beaucoup ri avec Ariane, elle avait beaucoup d’esprit.
C’est un peu le hasard qui vous a mis sur la même route, Ariane se destinait plutôt à une carrière d’actrice…
Oui, c’était une «enfant de la balle», son père était réalisateur, il s’appelait Raoul André, sa mère était comédienne, Louise Carletti, donc elle se destinait à une carrière de comédienne, bien sûr. Au départ, elle était au cours Florent, elle faisait du théâtre, elle a rencontré Jacqueline Joubert, qui était directrice de l’Unité Jeunesse d’Antenne 2, qui l’a mise à la télévision avec Récré A2 avec Dorothée, moi, Cabu, Zabou…
C’était une grande époque pour tous les enfants des années 1980, qui ont grandi, ri, poussé avec vous tous. Etait-ce vraiment comme on l’imaginait, une grande bande d’amis qui chantaient et s’amusaient toute la journée?
Oui, c’était comme ça pour de vrai, devant comme derrière la caméra. On était un peu les mêmes, on ne se forçait pas. C’est pour ça que ça marchait d’ailleurs.
Après la fin du Club Dorothée, en 1997, même si ça a été un peu dur pour elle d’arrêter, Ariane a repris le chemin du théâtre, vous avez suivi cette partie-là également?
Oui, oui toujours. Elle est revenue au théâtre, était directrice artistique chez JLA (le groupe Jean-Luc Azoulay, patron emblématique d’AB productions, ndlr). Elle participait à toutes les séries de JLA: directrice de casting, productrice artistique… Elle n’a jamais arrêté en réalité.
«Quand on tournait on ne réalisait pas l’impact que cela avait sur le jeune public.»
Elle devait d’ailleurs mettre en scène votre one-man show?
J’étais allé chez elle, c’est d’ailleurs une des dernière fois où je l’ai vue. Elle m’a demandé de lire mon spectacle et puis ça lui a plu, et elle voulait le mettre en scène. Je ne sais pas ce que ça va devenir, c’est encore bien trop tôt pour en parler.
Depuis vendredi, il y a une génération, voire deux, qui sont véritablement peinées de sa disparition…
Oui, on voit un réel engouement autour de sa disparition et c’est plutôt bien.
Vous aviez conscience d’être comme des membres de la famille pour toute cette génération?
Pas à ce point. Quand on tournait on ne réalisait pas l’impact que cela avait sur le jeune public. C’est vrai qu’on était toujours avec «vous», 7 jours sur 7, mais on ne se rendait pas compte de tout ce qui se jouait de l’autre côté du poste, et que cela resterait des années après.
«En dépit de tout ce que nous avons vécu, nous ne sommes pas immortels.»
Y a-t-il des anecdotes parmi d’autres qui reviennent quand vous pensez à Ariane?
Je serai incapable de choisir, j’ai tellement de souvenirs avec elle…En dégager un seul, sur 20 ans, c’est presque impossible
Vous lui avez rendu hommage dans une émission spéciale, et le temps avançant, on réalise que de plus en plus de membres de cette «grande famille» sont déjà partis, comme Corbier ou Framboisier alors que cela semblait impossible…
Malheureusement c’est possible… En dépit de tout ce que nous avons vécu, nous ne sommes pas immortels.
«On ne se voit pas tous les jours mais on s’appelle régulièrement, on prend des nouvelles...»
La ferveur autour de la disparition d’Ariane prouve pourtant que vous l’êtes, un peu…
C’est vrai qu’on le ressent, on nous fait souvent ce genre de remarques et ça nous touche, c’est gentil.
Vous aviez également participé à la tournée du «Club Dorothée» de 2008 et 2010, pour des concerts à l’Olympia et à Bercy. Vous avez donc aussi gardé le contact avec Dorothée, après toutes ces années?
Oui, bien sûr, c’est une grande famille. On est une famille, nous. C’est ma deuxième famille, on ne peut pas s’oublier. On ne se voit pas tous les jours mais on s’appelle régulièrement, on prend des nouvelles, des enfants etc. La vie quoi! Je travaille sur IDF1, la chaîne de Jean-Luc Azoulay qui produisait le Club Dorothée. Oui, c’est toujours notre vie.
«Ariane disait souvent «le show doit continuer»...»
Vous avez évoqué le fait qu’Ariane, avec qui vous aviez 10 ans d’écart, était comme votre petite sœur, vous aviez ce sentiment de protection envers elle?
Oui, c’est tout à fait ce sentiment en effet
Comment continuer à présent?
Ariane disait souvent «le show doit continuer», donc pour elle, on va continuer le show.
«Je l’ai vue naître, c’est une enfant du «Club Dorothée».»
Vous êtes apparus très soudés aux obsèques comme dans la vie, y compris avec sa fille Eleonore Sarrazin, qui a également débuté une carrière de comédienne dans «Plus Belle la Vie». Vous avez, on imagine, aussi des liens avec elle?
Je l’ai vue naître, c’est une enfant du «Club Dorothée».
On l’a sentie très en colère contre les paparazzis qui ont volé des photos lors des obsèques de sa mère…
Oui j’ai vu ça, je ne peux pas en parler à sa place.
Qu’est ce qui va vous rester de plus significatif d’Ariane?
Son rire, qui était assez communicatif.
Que sont devenues les stars des comédies cultes des années 80?
Que sont devenues les stars des comédies cultes des années 80?
Ils formaient l’une des premières familles recomposées, Tony Micelli (Tony Danza, au centre) était l’un des premiers hommes au foyer et la série était l’une des sitcoms les plus populaires des années 1980: «Madame est servie» a marqué l’histoire de la télévision. Mais que sont devenues les stars de cette série et d’autres séries cultes comme «Mariés, deux enfants» et «Alf»? Découvrez-le dans notre galerie.
Ils se sont chamaillés pendant sept ans – quasiment jusqu’aux ultimes épisodes de la sitcom, où ils ont fini par reconnaître leur amour: Tony (Tony Danza), homme à tout faire et sa patronne Angela (Judith Light), directrice d’une agence de publicité, ont formé l’un des plus beaux couples de rêve (cachés) à la télévision dans les années 1980.
L’auriez-vous pensé? Le 9 février, Judith Light a fêté ses 70 ans! La comédienne est toujours une actrice de séries prisée et a joué des rôles majeurs dans «New York, unité spéciale», «Ugly Betty», «Dallas» ou encore dernièrement «Transparent».
Bien que l’on se souvienne surtout de lui dans la peau de Tony Micelli, Tony Danza était également un homme occupé après la fin de la sitcom: il a eu son propre talk-show quotidien de 2004 à 2006 et joué dans le drame «Collision» primé aux Oscars; il a également été aperçu dernièrement dans l’un des deux rôles principaux de la série Netflix «The Good Cop» (photo).
La mère d’Angela, Mona (Katherine Helmond, à droite), était un personnage de télévision inhabituel pour l’époque: Cette femme âgée devenue veuve très tôt avait de nombreuses aventures et relations avec des hommes de tous âges – et en parlait très ouvertement.
Après la fin de «Madame est servie», Katherine Helmond n’a joué que dans des rôles moindres, comme une apparition en guest-star de la série de vampires «True Blood» (photo). Dernièrement, elle a prêté sa voix à Lizzie, une voiture ancienne, dans la trilogie «Cars» de Disney.
L’enfant-star mignonne devenue icône sexy des séries télévisées: dans son rôle de Samantha, la fille de Tony, Alyssa Milano (en bas, au centre) était déjà devenue la coqueluche des adolescents.
Actrice en vogue dans les années 1990 et 2000, Alyssa Milano a tenu des rôles de premier plan dans «Melrose Place» et «Charmed».
Il était presque déjà un vieux de la vieille lorsqu’il a été retenu à l’âge de huit ans pour incarner Jonathan, le fils d’Angela, dans «Madame est servie»: auparavant, Danny Pintauro avait participé au feuilleton «As the World Turns» et occupé un des rôles principaux dans le film «Cujo» de Stephen King.
Danny Pintauro n’a pas eu droit à une grande carrière d’acteur après ses années d’enfant star. Aujourd’hui âgé de 43 ans, il a travaillé par intermittence comme représentant de Tupperware. C’est surtout sa vie privée qui a fait la une des journaux: en 1997, un tabloïd a dévoilé son homosexualité et en 2015, il a révélé qu’il était séropositif.
Même s’il grimaçait et ne manquait pas de mots pour se plaindre d’elle à chaque épisode de «Mariés, deux enfants», Al (Ed O’Neill), vendeur de chaussures, était bel et bien amoureux de sa Peggy (Katey Sagal), à sa façon. Le couple Bundy a pu – ou dû – cohabiter à la télévision pendant dix ans, de 1987 à 1997, dans 259 épisodes.
Après la fin de «Mariés, deux enfants», Ed O’Neill n’était tout d’abord visible que dans des rôles plus modestes à la télévision et au cinéma. Depuis 2009, il a une nouvelle fois l’occasion d’incarner un chef – parfois agacé – de famille recomposée: épanoui dans le rôle de Jay Pritchett, dans la sitcom «Modern Family», il a déjà été nommé à trois reprises aux Emmy Awards.
Elle n’avait pas envie d’aller travailler, ni de gérer le ménage, ni de passer du temps avec son mari Al: si Peggy Bundy, en dépit de tous les stéréotypes, n’est pas devenue une caricature, c’était certainement aussi grâce à la performance de l’actrice Katey Sagal.
En tant qu’actrice et doubleuse, Katey Sagal est très demandée encore aujourd’hui: elle a prêté sa voix au personnage de Leela dans «Futurama» et joué des rôles principaux dans la sitcom «Touche pas à mes filles» (2002-2005) ainsi que dans la série de motards «Sons of Anarchy» (2008-2014), dont le créateur, Kurt Sutter, est aussi son mari.
Elle aussi était un stéréotype: dans la peau de Kelly Bundy, Christina Applegate devait réunir tous les clichés de la blonde écervelée – le surnom de «Lapin rose» dont elle a été affublée ne lui causait alors presque pas de tort.
En tant qu’actrice, Christina Applegate a toutefois réussi à se débarrasser rapidement de cette image. Elle a cependant continué de faire rire dans des sitcoms comme «Samantha qui?» et «Up All Night», mais aussi aux côtés de Will Ferrell dans la série de films «Présentateur vedette».
Si Kelly était la blonde sexy, lui était le petit frère timide, sans succès auprès des filles et légèrement inhibé: pour David Faustino, le rôle de Bud Bundy devrait rester le plus grand succès de sa carrière d’acteur.
Même si les rôles majeurs ont manqué à l’appel, David Faustino est un homme très occupé. DJ et animateur radio, il est apparu en tant qu’invité dans le feuilleton «Les Feux de l’amour» en 2017 et est également un doubleur prisé (il prête sa voix au méchant Dagur dans les films et la série «Dragons»). Mais il est aussi l’heureux papa d’une fillette.
Cette adorable créature à fourrure venue de la planète Melmac a conquis non seulement le cœur de sa famille d’accueil, les Tanner, mais également celui des téléspectateurs: «Alf» était l’une des sitcoms les plus populaires des années 1980.
La relation entre le chef de famille Willie Tanner (Max Wright) et Alf a connu des hauts et des bas – en particulier lorsque l’extraterrestre abusait une fois encore de la carte de crédit de Willie. Après la fin de la série «Alf», la carrière de l’acteur a également ressemblé à des montagnes russes…
Outre des apparitions en tant qu’invité au cinéma et à la télévision (comme par exemple dans «Friends»), il a rencontré le succès au théâtre. Pour son rôle dans «Ivanov», il a été nommé aux prestigieux Tony Awards en 1998. Mais les rôles ont fini par manquer: il a joué l’un de ses derniers rôles en 2007 à l’A.R.T. Theater de Detroit (photo). Aujourd’hui âgé de 75 ans, il a cependant fait la une des journaux suite à des problèmes de drogue et à une arrestation pour conduite en état d’ivresse.
Non, Kate (Anne Schedeen), la mère, n’a jamais vraiment pu se lier d’amitié avec Alf, qui mettait le bazar chez les Tanner – au sens le plus strict du terme.
«Alf» a marqué l’arrêt de la carrière d’Anne Schedeen. Aujourd’hui âgée de 70 ans, celle qui était auparavant une actrice de télévision bien occupée a reçu très peu de propositions après la fin de la sitcom. Ses dernières apparitions dans une série remontent à 2001 dans trois épisodes d’«Amy» et à 2014 pour un mini-rôle dans la websérie «Tiny Nuts» sur YouTube (photo, à droite).
Alf était vraiment amoureux de Lynn, la fille: c’est pour elle (Andrea Elson) qu’il a écrit la chanson «You’re The One That’s Out Of This World», pour laquelle il a même tourné un clip.
Andrea Elson s’est mariée en 1993 et s’appelle depuis Hopper. Jusqu’à la fin des années 1990, elle a joué de petits rôles dans des sitcoms («Madame est servie», «Mariés, deux enfants»); aujourd’hui, cette mère de famille de 49 ans dirige un studio de yoga en Californie.
Après qu’Alf a atterri dans le garage des Tanner, Brian (Benji Gregory) est devenu son meilleur ami et son camarade de jeu – sauf lorsque l’extraterrestre cherchait à manger le chat de la famille, Lucky…
Benji Gregory a rapidement rangé son nom de scène au placard: après la fin d’«Alf», Benjamin Hertzberg n’est presque jamais réapparu à la télévision – il a joué son dernier rôle parlé en 1993. Aujourd’hui âgé de 40 ans, il a intégré les Marines et vit désormais avec son épouse Sarah en Arizona, où il tient une chaîne YouTube quelque peu obscure (photo).
En 2016, les fans étaient en deuil: Michu Meszaros, l’acteur de petite taille qui a porté pendant quatre ans un costume de fourrure brun doré et incarné Alf, est décédé à l’âge de 76 ans. Cependant, le rôle d’Alf a également été joué par une marionnette, manipulée par Paul Fusco, le créateur de la série qui lui prêtait aussi sa voix.
Retour à la page d'accueil