Interview - «Les Trois Mousquetaires»François Civil: "La distance entre d'Artagnan et moi n’est pas si grande"
blue News - Barman Nicolas
10.4.2023
À l'occasion de la sortie en salle des «Trois Mousquetaires», François Civil, alias D'Artagnan, nous raconte cette magnifique aventure tirée du plus célèbre des romans d'Alexandre Dumas. Un blockbuster à la française très réussi ! Interview…
«Les Trois Mousquetaires» : casting 5 étoiles et pari réussi !
Qui est ce nouveau d’Artagnan ? Entretien avec François Civil et le réalisateur Martin Bourboulon avant la sortie de ce diptyque époustouflant à 70 millions d'euros.
03.04.2023
blue News - Barman Nicolas
10.04.2023, 13:02
09.05.2023, 13:28
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Monsieur Civil, transformer son livre de chevet en réalité cela n’arrive pas tous les jours ! Jouer D'Artagnan, c’était un rêve de gosse ?
Quand on se voit proposer le rôle de D'Artagnan, ça fait tout de suite appel à notre enfance. S'imaginer mousquetaire, c'est vraiment un rêve de gosse. C'est un personnage que je me suis imaginé jouer avant même de faire ce métier. Je repense à ces moments dans le jardin de ma grand-mère ou je m’amusais avec des bouts de bois. Quand tout cela devient réalité, on se rend compte que c'est quand même plus laborieux dans la vraie vie, c'est énormément de travail, mais c'est tout aussi jouissif.
Dans ce premier volet du diptyque, on a l’impression que chaque minute est un bonus pour D’Artagnant. Cette aventure est d’une intensité exceptionnelle...
Oui, tout est très intense pour ce jeune homme qui arrive les yeux plein de rêve et qui va être confronté au réel très rapidement. En 24 heures, son destin change ! Il tombe amoureux, rencontre la capitale, on lui promet une place d'apprenti mousquetaires et finalement au bout de trois coups d'épaule avec des inconnus, il se retrouve à rencontrer ces trois types qui vont devenir des amis pour la vie. Je trouve ça beau, cette espèce de coup de foudre amical au milieu de quiproquo. Tout va très vite. Jouer cette intensité, c’était une joie !
On ne connaissait pas vos talents de cavalier ! Comment vous êtes-vous préparé à ce rôle ?
Je n’avais jamais tenu une épée et n'étais encore moins monté à cheval ! J’avais fait quelques balades, mais là, il fallait apprendre la voltige, c'est autre chose. C’est un cheval au galop, faut l'attraper et lui sauter dessus ! La préparation a duré 5 mois à raison de trois fois par semaine avec des coachs sportifs. Pour la petite histoire, c'est Yannick Borel, champion olympique d'escrime, qui nous a entraînés. Ensuite, il a fallu apprendre les chorégraphies qui étaient tournées quasiment tout en plan-séquence donc ça veut dire que si on a un truc qui foire et bien tout est à commencer ! Cela nous a beaucoup soudés et nous a obligés à veiller les uns sur les autres comme une forme de bienveillance.
Tourner en décors naturels dans des sites très impressionnants doit-être une expérience hors du commun ?
C’est extraordinaire ! Entre ce que je lisais sur le papier du scénario et les décors dans lesquels j'arrivais, tout prenait encore une autre dimension. C’était fou !
Franchement, ça change tout pour un acteur. Premièrement d'avoir des costumes de cette facture, coupés sur mesure et qui résiste aux scènes d'action et deuxièmement d’avoir la chance de jouer ses scènes dans des monastères, dans des abbayes qui existent vraiment. On a eu une chance incroyable.
Qu'avez-vous apporté à ce héros flamboyant ?
La distance entre d'Artagnan et moi n’est pas si grande. Je me suis senti bien dans ses bottes sans mauvais jeu de mots. Assez vite, je me suis retrouvé dans sa fougue, dans son phrasé dans son énergie, dans son envie et je pense que c'est un peu pareil pour mes camarades. L’important était de trouver les bonnes synergies avec cette bande et de faire vivre cette camaraderie.
«Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan»
Le premier volet du diptyque du réalisateur Martin Bourboulon, avec François Civil, Vincent Cassel, Eva Green, Pio Marmaï et Romain Duris, est à voir sur grand écran dès le 5 avril, avant le second volet, «Milady», prévu le 13 décembre prochain.