Clémence Poésy (Élise Wassermann) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
«Tunnel», une série avec Clémence Poésy
Clémence Poésy (Élise Wassermann) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
35 ans et déjà un CV impressionnant… Clémence Poésy alterne les grosses productions («Harry Potter»), les films d’auteur et les séries. Depuis trois saisons, elle campe une inspectrice de choc, dans la série franco-britannique «Tunnel», diffusée sur Canal+.
Bluewin: Pouvez-vous nous en dire plus sur l’intrigue de la 3e - et ultime - saison de «Tunnel», diffusée depuis le 4 juin sur Canal+?
Clémence Poésy: Plusieurs enquêtes vont marquer la série. En Angleterre, on retrouve, au fond du Kent, dans une famille bourgeoise, trois mineurs réfugiés syriens. Et puis, dans l’Eurotunnel, une employée du tunnel est retrouvée dévorée par des rats… «Tunnel» part toujours de l’actualité. La première saison partait du déclin économique européen. Il y a toujours un fond réaliste, des thèmes d’actualité. Quand on tourne entre Douvres et Calais, c’est difficile de ne pas aborder le thème des migrants… et de ne pas être touché par ce thème!
«C’est quelqu’un avec qui j’aime infiniment travailler.»
Etiez-vous contente de retrouver votre personnage d’Elise Wassermann pour le tournage de cette troisième saison?
Oui, j’étais ravie de retrouver Elise. Pour moi, il n’y a pas Elise sans Karl, donc j’étais ravie aussi de retrouver le personnage de Karl interprété par Stephen Dillane. C’est quelqu’un avec qui j’aime infiniment travailler. On s’est bien trouvés dans cette série et j’apprends beaucoup en l’observant jouer.
Dans cette série, vous apparaissez au naturel, non coiffée et non maquillée. Perfecto, boots, jeans slim… Comment définir le style d’Elise Wassermann?
Il y a une costumière avec qui on a défini au début la façon dont Elise s’habille. J’aime beaucoup son look, sa silhouette. Les vêtements racontent beaucoup sur le personnage, cela fait partie d’elle.
«On est très différentes, mais elle me manque dès le tournage s’arrête.»
Elise est mystérieuse, c’est une personnalité complexe. Pendant ces trois saisons, vous êtes-vous sentie proche de ce personnage?
Non, je ne me sens pas proche d’elle, mais je la comprends bien, je la porte avec moi. Je l’aime beaucoup. On est très différentes, mais elle me manque dès le tournage s’arrête. Cette saison est la dernière, c’était décidé dès le départ, mais j’aurais pu continuer longtemps. Quand on joue un personnage comme celui d’Elise, on a le temps et l’espace de développer et de connaître intimement le personnage, c’est très précieux! Dans une série, on a la responsabilité de son personnage. C’est comme faire la fête chez soi: on est à l’aise, on connaît tout le monde, mais il faut faire attention que la police ne vienne pas frapper à la porte! Au cinéma, c’est différent, l’abandon est plus total… Comme quand on fait la fête chez les autres! (rires)
«J’espère que je pourrai continuer à le faire, malgré le Brexit...»
Cette série franco-britannique vous permet de faire le lien avec l’Angleterre. Un rôle en or pour une actrice comme vous qui partage sa vie entre Londres et Paris…
Oui! Je vis entre la France et l’Angleterre depuis une dizaine d’années. Je ne favorise ni l’un, ni l’autre. Les choses se font naturellement, j’aime Londres pour plein de raisons, pas seulement pour le travail. J’aime beaucoup vivre entre les deux cultures, entre les deux pays. C’est une grande chance, un luxe… Et j’espère que je pourrai continuer à le faire, malgré le Brexit (rires).
Alors que vous venez de réaliser un court-métrage «Le Roi des démons du vent», présenté au Festival de Cannes, où vous portent vos prochains projets?
Je viens de finir de tourner «Picasso», dans la série Genius. Je serai aussi dans deux films de cinéma qui sortiront en juin. L’un est italien, «7 Minuti», et l’autre anglais, «Alberto Giacometti - The Final Portrait», où je joue une femme qui a été le modèle de l’artiste. J’ai des projets en France aussi. Présenter mon premier court-métrage à Cannes m’a laissé un souvenir très doux ; c’était très agréable avec les comédiens qui m’entouraient, un vrai moment de plaisir! Je vais en réaliser un deuxième très bientôt.
«La maternité, ça change forcément la façon dont j’approche mon métier...»
Vous avez commencé à jouer jeune, à l’âge de 20 ans. Est-ce votre père (directeur du Théâtre du Sable, ndlr) qui vous a influencée?
Oui et non… J’ai fait mon truc dans mon coin, sans trop demander à mes parents leur avis, même si j’ai vu mon père travailler et s’amuser beaucoup. Ma soeur et moi avons grandi entourées de gens qui aimaient profondément les histoires et ils nous ont initiées aux différentes façons de les raconter.
Aimeriez-vous revenir au théâtre, après avoir joué en 2012 «Cyrano de Bergerac» à New York?
C’était super! L’année suivante, j’ai joué une pièce à Paris, «Je danse toujours», où j’étais seule sur scène. Il faut juste trouver la bonne pièce et le bon moment. C’est pas mal de revenir au théâtre de temps en temps.
Devenir mère d’un petit garçon en 2016 vous ouvre-t-il de nouveaux horizons, en vous donnant une sensibilité différente, des envies nouvelles?
Cela change tout, donc ça change forcément la façon dont j’approche mon métier, ça ouvre les yeux sur le monde… et sur les histoires! Cela change beaucoup de choses, et je pense que moi-même j’ai changé.
«Tunnel», Saison 3, 6 épisodes, une création originale de Canal +: diffusion depuis le lundi 4 juin sur Canal+. Avec Swisscom TV Air, vous profitez gratuitement de Swisscom TV sur votre ordinateur, votre tablette et votre Smartphone. Ainsi, vous pouvez regarder Swisscom TV, vos enregistrements inclus, où que vous soyez.
Les pires méchants des séries télévisées
Les pires méchants des séries télévisées
Elle a fêté ses 85 ans ce 23 mai et le rôle de sa vie, elle l'a décroché dans les années 80, dans la série «Dynastie»: des millions de téléspectateurs à travers le monde ont adoré détester Joan Collins (à droite), qui incarnait à l'époque l'odieuse Alexis Colby. Cependant, elle n'est pas la seule star de série télévisée à avoir conquis le cœur du public malgré ou grâce à sa perfidie. Dans cette galerie, vous découvrirez les 20 plus grands salopards, crapules et intrigants de tous les temps.
20e place: le professeur Moriarty dans «Sherlock». De quoi a besoin un détective de génie comme Sherlock Holmes pour véritablement briller? D'un adversaire à sa hauteur. Dans la série «Sherlock», produite par la BBC et primée à de multiples reprises, c'est Andrew Scott qui remplit cette fonction: il incarne le professeur Moriarty, un cerveau criminel d'envergure, surnommé le «Napoléon du crime» dans le roman d'Arthur Conan Doyle. Une vraie crapule sans aucun scrupule.
19e place: Pablo Escobar dans «Narcos». Il était impitoyable, brutal et plein aux as. Personne ne se frottait délibérément à Pablo Escobar, le baron de la drogue le plus puissant des années 80, à moins d'être convaincu d'avoir plus de poils sur le torse que l'homme qui commanditait des meurtres aussi froidement qu'il distribuait des pots-de-vin ou commandait un café. Wagner Moura a incarné avec brio ce personnage tristement célèbre de l'histoire contemporaine dans la série Netflix «Narcos» pendant deux saisons.
18e place: Victoria Grayson dans «Revenge». Comme le trahit son titre, la série américaine «Revenge» raconte une histoire de vengeance. Une jeune héroïne rentre chez elle, dans les Hamptons, et souhaite se venger des responsables de la mort de son père. Dans son collimateur: la belle matriarche Victoria Grayson. Madeleine Stowe a interprété cette sublime intrigante à la perfection. En 2012, son rôle lui a même valu une nomination aux Golden Globes.
17e place: Tyrell Wellick dans «Mr. Robot». Si la série Amazon «Mr. Robot», qui raconte l'histoire d'un hacker de génie, a reçu un si bon accueil en 2015, c'est également grâce à lui. L'acteur suédois Martin Wallström incarne la crapule Tyrell Wellick, un grand technicien qui a décidé de vendre son âme au diable, avec une malveillance inouïe. Son univers est celui de la consommation excessive, des grands groupes et des promesses de guérison capitalistes. Un nihiliste obscur de la trempe des méchants d'une froideur extrême que l'on retrouve dans «American Psycho», «Matrix» ou encore «Momo».
16e place. Raymond «Red» Reddington dans «The Blacklist». Un criminel et ancien militaire recherché dans tout le pays se promène tranquillement dans le hall d'accueil du siège du FBI et propose son aide contre l'immunité. C'est ainsi que commence la série criminelle américaine «The Blacklist». On ne sait toujours rien des intentions de Raymond «Red» Reddington. Mais elles sont certainement loin d'être honorables. «Red est un mauvais gars», a confié James Spader au sujet de son personnage, particulièrement populaire aux États-Unis: «Ne vous faites pas d'illusions! Même s'il se montre gentil avec les vieilles dames.»
15e place: Clarissa von Anstetten dans «Verbotene Liebe». Isa Jank y a incarné la garce allemande par excellence pendant sept ans avant de quitter la série ARD en 2001. Passionnée, elle donnait du piquant à l'histoire et se plaisait à comploter et à manipuler la haute société de Düsseldorf. L'actrice a réintégré la série en 2011, reprenant le rôle de la comtesse Clarissa von Anstetten. Elle nous avait manqué. «Les crapules sont les personnages les plus divertissants», a déclaré avec justesse Isa Jank. Des propos qu'a également tenus son homologue masculin…
14e place: Hans-Joachim «Jo» Gerner dans «Gute Zeiten, schlechte Zeiten». Ce qu'était Clarissa von Anstetten dans «Verbotene Liebe», le professeur Hans Joachim «Jo» Gerner l'est toujours dans «Gute Zeiten, schlechte Zeiten» (RTL): la plus grande ordure de la télévision allemande. Wolfgang Bahro incarne diaboliquement bien l'intrigant avocat qui sait distribuer, mais également empocher: «Ce n'est pas pour rien que parfois on m'appelle le J.R. de la télévision allemande. Je trouve ça super. Les méchants sont toujours les rôles les plus attrayants.» Ce qui vaut pour ces caïds de la télévision allemande vaut également pour leurs modèles américains. Mais nous en parlerons plus tard…
13e place: l'homme à la cigarette dans «X-Files». Fumer tue! Et il arrive que la nicotine noircisse non seulement les poumons, mais également l'âme. En tout cas, dans la série culte «X-Files», l'homme à la cigarette (William B. Davis) est le plus sombre de tous les personnages: un spécialiste de la conspiration et un lobbyiste de la mort. Il aurait même participé aux meurtres de JFK et Martin Luther King. Malgré son cancer, l'homme à la cigarette a survécu et a fait son grand retour lors de la reprise de la série en 2016. Même s'il ressemblait alors davantage à un Robinson Crusoé qui se serait échoué sur une île volcanique.
12e place: Bob dans «Twin Peaks». Le visage le plus horrible la série culte américaine «Twin Peaks» n'appartient pas à un acteur expérimenté: Frank Silva travaillait en tant qu'accessoiriste pour la production lorsque dans un moment d'inattention, son visage est apparu dans un miroir. Un moment fantomatique qui a spontanément amené le réalisateur David Lynch à donner le rôle de Bob à Frank Silva: c'est ainsi que s'appelle l'esprit malfaisant qui hante les habitants de Twin Peaks et les incite à faire des choses terribles.
11e place: Henri VIII dans «Les Tudors». Ne pas perdre la tête, c'est tout ce qui compte! Voilà ce que se disaient probablement les sujets (et les femmes) d'Henri VIII lorsqu'ils faisaient face à leur monarque. Jonathan Rhys Meyers (scène avec Natalie Dormer) aurait répandu la même terreur sur le tournage de la série historique «Les Tudors». C'est avec une grande lubricité, l'obsession du pouvoir et un soupçon de folie que l'Irlandais excentrique, connu pour ses frasques alcoolisées et ses accès de colère, a incarné l'enfant terrible de la maison royale britannique (1491-1547), qui aimait envoyer ses épouses au couperet, pendant quatre saisons. Un jour, un journaliste lui a demandé s'il était heureux de pouvoir se défaire de ce rôle éprouvant après sa journée de tournage: «Je suis toujours Henri! Je ne quitte jamais mon rôle!» Il y a de quoi se poser des questions.
10e place: Bernd Stromberg dans «Stromberg». Avec sa petite barbe noire, son machisme insipide et son agaçant désespoir, il a longtemps été la plus grande crapule de la nation allemande: Bernd Stromberg, l'intrigant dur à cuire de la compagnie d'assurance Capitol. Pour beaucoup, la série «Stromberg» était le reflet des frustrations qu'ils vivaient au bureau au quotidien. «Je connais des personnes qui n'arrivent pas à regarder un épisode complet», a un jour déclaré l'acteur principal Christoph Maria Herbst au sujet de la série qui l'a rendu célèbre, une production interrompue en 2012: «Car entre une diarrhée et une poussée d'herpès, ils se disent: "Demain, je dois retourner au bureau, je n'en peux plus."»
9e place: Alfred Tetzlaff dans «Ein Herz und eine Seele». Dans les années 70, aucune série n'a été plus populaire en Allemagne que «Ein Herz und eine Seele», de Wolfgang Menge. Et c'est en grande partie grâce à lui: le petit bourge envieux Alfred Tetzlaff, qui déclamait en staccato des tirades réactionnaires contre les «bonnes femmes», les «socialistes» et les «émigrés» comme s'il s'agissait de feux d'artifice. À l'époque, l'approche critique et ironique de la série n'avait pas plu à tout le monde. Ainsi, l'acteur Heinz Schubert avait été qualifié d'«antisémite», d'«ennemi de la nation» ou encore de «bombe explosive de la droite contre le gouvernement». À l'époque, l'interprète d'«Ekel Alfred» avait déclaré: «Merci pour ces comparaisons. C'est la preuve que j'ai fait du bon travail.»
8e place: le docteur Gregory House dans «Dr. House». Un sauveur qui n'aime pas les gens. La série médicale «Dr House» (disponible en DVD) s'appuie sur une idée singulière, qui a pourtant conquis des millions de fans à travers le monde. Avec Gregory House, un médecin misanthrope de génie, Hugh Laurie a créé un drôle de personnage qui a écrit une page de l'histoire de la télévision. La série a pris fin en 2012, au bout de huit saisons.
7e place: «T-Bag» dans «Prison Break». Ce ne sont pas les individus louches qui manquent dans la série à haute tension «Prison Break». Pas étonnant quand on sait que la première et meilleure des saisons de la série se déroule presque exclusivement derrière les barreaux. Cependant, l'un d'entre eux s'est particulièrement démarqué: meurtrier, violeur, pédophile et raciste à l'esprit tordu, «T-Bag» était de loin le pire détenu de la prison. Robert Knepper a incarné ce monstre avec tant de passion et de drôlerie qu'il a réussi à en faire l'un des personnages préférés du public. L'acteur, un père de famille aimant en privé, a déclaré qu'un jour, des femmes particulièrement angoissées s'étaient mises à crier en l'apercevant.
6e place: M. Burns dans «Les Simpson». Le visage du capitalisme a les dents en avant et le teint jaunâtre. Cependant, la «jaunisse» n'a rien d'exceptionnel dans l'univers des héros de Springfield. Charles Montgomery Burns, en revanche, est loin d'être un personnage ordinaire: avec ses nombreux défauts physiques, ce milliardaire avare et avide est l'incarnation même de l'envie et de la malhonnêteté dans les «Simpson». Autrement dit, il est indispensable.
5e place: Le roi Joffrey dans «Game of Thrones». Au milieu de tous les types mal dégrossis qui commettent leurs méfaits dans la série fantastique «Game of Thrones», il fait l'effet d'un écolier. Mais ce ne sont que des apparences. Ne dit-on pas que la vraie méchanceté vient de l'intérieur? «Dans certaines scènes, je fais des choses horribles sans la moindre raison», a un jour déclaré l'acteur Jack Gleeson au sujet de son personnage profondément malveillant, le roi Joffrey. En voilà une observation particulièrement pertinente.
4e place: Alexis Colby dans «Dynastie». On l'appelait «la garce». Un titre honorifique que Joan Collins a clairement mérité. Ainsi, pendant huit ans, elle a joué le rôle d'une intrigante vengeresse et malveillante dans la série «Dynastie». Le nom complet de cette antihéroïne mal crêpée est presque aussi long que la liste de ses infamies: Alexis Morell Carrington Colby Dexter Rowan. En privé cependant, Joan Collins n'a rien d'une garce: «Je pense être loyale, honnête et je déteste les crétins!»
3e place: Frank Underwood dans «House of Cards». Kevin Spacey a incarné l'homme politique sans scrupule Frank Underwood, qui finira par être élu à la présidence des États-Unis, dans les cinq saisons d'«House of Cards». Suite aux révélations de l'automne dernier, huit membres de la série ont accusé l'acteur d'agressions sexuelles, et à son renvoi par Netflix, on ne peut s'empêcher de se demander si Kevin Spacey jouait véritablement un rôle de composition.
2e place: Walter White dans «Breaking Bad». Bryan Cranston a bien résumé la macabre fascination suscitée par «Breaking Bad». Dans le cadre d'une interview accordée à la fin de la série, un journaliste lui a demandé s'il croyait personnellement au mal: «Il existe à côté du bien, et il se cache en chacun de nous.» Son personnage, le professeur de chimie Walter White, est donc l'un d'entre nous. Un homme honnête qui, après un cancer, se métamorphose en baron de la drogue sans scrupule. Probablement la transformation la plus incroyable qu'un héros de série ait jamais subie.
1re place: J.R. Ewing dans «Dallas». Il fait partie des personnages les plus célèbres de la planète. Et s'il est devenu mondialement connu, c'est grâce à ses agissements de fripouille. Larry Hagman était J.R. Ewing, l’un des piliers de la série «Dallas». Elle a été diffusée pour la première fois en 1978 et ses 378 épisodes ont contribué à faire de J.R. l'ennemi public numéro un dans la tête des téléspectateurs de la planète entière. «Ce n'était pas une mauvaise personne», s'était un jour rappelé Larry Hagman, qui nous a quittés en 2012, alors qu'il évoquait le rôle de sa vie. «C'était un magnat du pétrole.» Pour nous, J.R. Ewing n'en reste pas moins la plus grande crapule télévisée de tous les temps.
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