L'ancien présentateur Bruno Masure.
L'ancien présentateur Bruno Masure.
L'ancien présentateur Bruno Masure.
L'ancien présentateur Bruno Masure.
L'ancien présentateur Bruno Masure.
L'ancien présentateur Bruno Masure.
L'ancien présentateur Bruno Masure.
L'ancien présentateur Bruno Masure.
A 70 ans, Bruno Masure n'a rien perdu de son mordant. Au contraire! Il a présenté les journaux télévisés de TF1, puis de France 2, pendant 13 ans. Aujourd'hui retraité, il est devenu un téléspectateur sans concession et passe au crible les personnalités du petit écran.
Bluewin: Le grand public était habitué à vous voir beaucoup à la télévision, entre 1984 et 1997, quand vous étiez aux manettes du Journal télévisé, sur TF1, puis sur France 2. Aujourd’hui, comment occupez-vous votre temps libre?
Bruno Masure: Je m’occupe de mes chats qui ont besoin de moi (rires). Il y a tellement de voyages à faire, de livres à lire, de films à voir… Se retrouver à la retraite, payé à ne rien faire, quand on est en bonne santé, on ne peut pas rêver mieux! On n’a pas la pression d’un patron sur le dos. Personne ne nous demande de comptes.
«Je me rongeais les ongles et je les ronge encore!»
Avec le recul, quels souvenirs gardez-vous de ces années au JT?
C’est prestigieux et très bien payé. On gagne deux à trois fois plus que les copains de la rédaction. Comme dans tous les métiers, il y a des moments exaltants et d’autres où la routine prend le pas, les jours où l’actualité n’a pas de talent. Sincèrement, j’ai mille fois plus de bons souvenirs de la période où j’étais journaliste politique sur le terrain. C’était plus jouissif et moins routinier que d’être dans le fauteuil du présentateur, de 9h à 21h. On est dans la lumière, mais il y a un côté notaire!
Quel genre de présentateur étiez-vous?
Je me rongeais les ongles et je les ronge encore! Je pense que les comédiens sont pareils: le trac est là, et pas seulement au début. Il y a un vrai stress, une vraie adrénaline. Chacun gère ça selon sa personnalité: j’étais fasciné par Patrick Poivre d’Arvor et Claude Sérillon qui arrivaient au studio du JT au tout dernier moment, provoquant beaucoup de stress à la maquilleuse! Moi, j’arrivais toujours avant.
«PPDA adorait les mondanités, alors que je préférais rentrer chez moi et bouquiner.»
Vous aviez dit que vous étiez, avec PPDA, «comme le jour et la nuit». Pourquoi?
A l’époque, les gens nous comparaient. On fait le même métier, mais on est très différents. On n’a pas la même façon de fonctionner. Ce n’est pas une critique: il adorait les mondanités, alors que je préférais rentrer chez moi et bouquiner.
Le métier de présentateur s’est «starisé», avec l’émergence de présentateurs vedettes. Suivez-vous leurs JT?
Oui, car je suis très intéressé par l’actualité. Mais j’ai toujours trouvé qu’on «starise» trop le présentateur qui n’est que la face émergée de l’iceberg. Selon moi, ce qui compte, c’est la qualité des reportages et tout ceux qui travaillent dans l’ombre. D’ailleurs, quand le présentateur est remplacé pendant les vacances, l’audimat ne bouge pas!
«Quand Jean-Pierre Pernaut dit en conférence de rédaction: «Pas question de parler de l’Afghanistan aujourd’hui», on n’en parle pas!»
Sur Jean-Pierre Pernaut, vous dites qu’«il est la honte de la profession. Pour faire un bon JT, il faudrait faire exactement l’inverse». On imagine que votre franc-parler ne vous vaut pas que des amis!
C’est un peu exagéré, pour le plaisir d’être méchant (rires)! Mais c’est quand même ce que je pense. Sur TF1, chaîne privée, le présentateur, c’est le patron. A l’époque, PPDA avait un poids éditorial sur son JT bien plus fort que moi, sur France 2, chaîne publique. Sur le service public, on passait des heures à discuter tous ensemble des choix éditoriaux. A l’inverse de TF1 où le présentateur impose seul ses choix. Et c’est caricatural avec Pernaut. Quand il dit en conférence de rédaction: «Pas question de parler de l’Afghanistan aujourd’hui», on n’en parle pas! Comme ça ne l’intéresse pas, il décide que cela n’intéresse pas les téléspectateurs. Et beaucoup de sujets de politique intérieure ou étrangère passent ainsi à la trappe. Et il est conforté dans ses choix parce que cela marche!
«Si on veut passer un week-end crapuleux avec une fille ou un garçon, il vaut mieux éviter certains hôtels prisés.»
Vous n’avez jamais eu à souffrir d’une surmédiatisation, malgré quelques confidences éparses sur votre vie personnelle (il avait révélé sa bisexualité à Mireille Dumas, ndlr). Comment avez-vous réussi à protéger votre vie privée?
Justement, comme je ne cachais pas grand-chose, je n’étais pas un bon client pour les paparazzis qui cherchent à faire des révélations. J’ai eu de la chance, je suis passé entre les gouttes. Il y a des gens qui se plaignent d’être «flashés», mais quand on a une maîtresse et qu’on ne veut pas que cela se sache, on évite de l’emmener à Roland-Garros (rires). Il y a aussi beaucoup d’hypocrisie! Si on veut passer un week-end crapuleux avec une fille ou un garçon, il vaut mieux éviter certains hôtels prisés.
Est-ce dur d’exister après le JT?
Oui, la descente est rude. Toutes proportions gardées, c’est un peu comme «le spleen de Matignon». Tous les Premiers ministres racontent que, quand on quitte ses fonctions, cela laisse un grand vide: on se retrouve soudain seul chez soi avec sa bonne femme et son chat. Une rédaction de télé, c’est comme une ruche… ou un asile de fous (rires). Quand vous vous retrouvez seul avec vous-même, la rupture peut être brutale, il faut gérer!
«J’ai dit oui sans bien comprendre ce qu’il me proposait!»
Du coup, vous n’avez pas hésité quand Michel Drucker vous a proposé, en 1999, de rejoindre la bande de «Vivement dimanche»?
Je me trouvais dans un bus, en Grèce, quand il m’a appelé. La liaison téléphonique était très mauvaise. J’ai dit oui sans bien comprendre ce qu’il me proposait! (rires) Je n’ai pas regretté. La première année, c’était très sympa, on a bien ri. Puis, d’année en année, c’était moins bien. C’était un peu compliqué pour moi de trouver ma place, entre le sérieux et l’humour. J’avais le cul entre deux chaises. Geluck faisait des numéros délirants, Miller faisait le gauchiste déchaîné. Moi je navigais entre deux styles, j’avais deux casquettes, et ce n’était pas évident.
Vous ne mâchez pas vos mots. Regrettez-vous parfois vos saillies contre Ardisson, Hanouna, Elkabbach, Holtz, et d’autres? Ou les assumez-vous?
C’est le charme et l’inconvénient de Twitter: on est dans l’instant et on réagit à chaud. Avec le recul, on se dit qu’on aurait pu être plus modéré. Mais j’ai toujours des raisons précises de le faire. Quand Laurence Ferrari n’a pas participé à la grande grève de iTélé (rebaptisée CNews, NDLR), je me suis laissé aller en la traitant de «pétasse». Pour moi, «pétasse», c’est quelqu’un qui se prend trop au sérieux. Je n’ai pas retiré mon tweet, j’assume…
«Quand on fait de la propagande, il faut le faire intelligemment.»
Même si ces coups de gueule vous valent quelques animosités?
Je ne fais pas ça pour faire parler de moi. Ce sont des colères, des réactions à chaud. Je préfère maintenant ne plus regarder les émissions d’Yves Calvi, car je sais que cela va m’énerver. Depuis le début du mandat de François Hollande, il a fait du Hollande bashing. Il s’entoure de personnalités marquées à droite, son émission est très clairement orientée à droite. C’est agaçant! J’ai le sentiment qu’on prend les téléspectateurs pour des idiots. C’est honteux de faire une émission aussi partisane, surtout quand c’est diffusé sur une chaîne du service public. Quand on fait de la propagande, il faut le faire intelligemment. Là, j’ai l’impression de regarder la télévision soviétique.
Mais il y a aussi des prises de tête qui finissent bien, comme avec Thierry Ardisson…
Oui, c’était l’an passé, lors de la parution d’un des mes livres, «Élysée Academy». Il m’avait invité dans son émission «Salut les Terriens» pour en parler, avant de renoncer, sans explication. Je lui ai demandé les raisons par SMS, en vain. Cela m’a énervé. Finalement, il a balancé mon numéro de téléphone à l’antenne. Mais, grâce à Laurent Baffie, ça s’est arrangé, on a sorti le drapeau blanc et on s’est réconciliés sur le plateau de son émission. Il m’a même laissé parler assez longuement de mon livre… C’est ça aussi, la télévision!
Dernier livre de Bruno Masure: «Élysée Academy», Editions Hugo Doc, paru en 2017.
Que sont devenus ces enfants stars?
Voici à quoi ressemblent les enfants stars aujourd'hui
Ils avaient encore leurs dents de lait lorsqu'ils ont décroché leurs premiers rôles. Cependant, beaucoup de ces enfants stars ont vu leur carrière prendre fin à la puberté. Découvrez ce que sont devenus Kevin, Fifi et les autres aujourd'hui.
Des millions d'enfants voulaient lui ressembler: les épisodes de la série «Fifi Brindacier», diffusés en 1969 et 1970, enchantent encore aujourd'hui les grands comme les petits. L'héroïne d'Astrid Lindgren était incarnée par Inger Nilsson. Cette dernière évolue toujours dans le monde du cinéma, ...
... mais n'est plus aussi populaire qu'à l'époque de ses dix ans. Depuis 2007, la star joue une médecin légiste dans la série policière «Der Kommissar und das Meer».
Tommy et Annika, les amis de Fifi, étaient autrefois interprétés par Pär Sundberg et Maria Persson. Ils ont tous deux fait leurs adieux au cinéma. Pär Sundberg dirige aujourd'hui une société de marketing à Malmö, et Maria Persson (57 ans) travaille à Majorque en tant qu'infirmière en gériatrie.
Quels sont les points communs entre Momo de Michael Ende (photo) et Fifi Brindacier? Toutes deux sont les héroïnes de livres pour enfants, ont conquis l'univers du cinéma et ont été jouées par des actrices qui ont ensuite participé à l'émission «Je suis une célébrité, sortez-moi de là!». Alors qu'en 2009, Inger «Fifi» Nilsson est arrivée quatrième de l'émission de téléréalité suédoise, ...
... «Momo» Radost Bokel a fini à la septième place du classement dans la version allemande de 2012. Après son énorme succès de 1986, l'actrice a continué à accepter des rôles au cinéma et à la télévision, mais n'a plus jamais connu de succès de l'envergure de «Momo».
Tout le monde sait que Drew Barrymore est désormais devenue une grande star hollywoodienne. Cependant, qu'est-il advenu d'Henry Thomas, son frère dans le film «E.T. l'extra-terrestre», dont il est également l'acteur principal?
Ce dernier a eu beaucoup de mal à gérer sa célébrité: «À l'école, les autres n'arrêtaient pas de me tabasser ou de me traiter d'idiot», se souvient l'acteur qui a évoqué l'après «E.T.» dans le magazine «Stern» en 2007. Henry Thomas a tout de même poursuivi sa carrière d'acteur – mais dans de plus petits rôles, apparaissant notamment dans «Gangs of New York» (2012), «Cher John» (2010) ou encore «Ouija: Les Origines» (2016).
On les a vu grandir à la télévision: la carrière des jumelles Olsen, qui se sont d'abord partagé un rôle dans «La Fête à la maison», a démarré alors qu'elles n'avaient que neuf mois. En 1992, Mary-Kate et Ashley Olsen sont ensuite apparues toutes les deux dans la production cinématographique «Sarah et Julie n'en font qu'à leur tête». Après quinze films et plusieurs séries en commun, leur success-story au cinéma s'est soudainement mise à stagner à partir de 2004.
À l'âge de 18 ans, les deux sœurs ont commencé à étudier à New York, mais ont interrompu leur cursus après seulement une année passée à l'université. Les jumelles n'ont toutefois pas repris leur carrière cinématographique à deux, mais se consacrent depuis lors au développement de plusieurs lignes de vêtements. Seule Mary-Kate fait encore de temps à autre des apparitions devant la caméra; on a notamment pu la voir dans la série «Weeds» (2008) et dans le film pour ados «Sortilège».
Photo: Getty Images
Les millions de fans de «L'Histoire sans fin» (1984) se souviennent de sa chevauchée sur le dos du dragon porte-bonheur Falkor. Noah Hathaway, quant à lui, se souvient surtout du procès que le rôle d'Atreyu a valu à ses parents: «Au début, le tournage ne devait durer que trois mois, et mon contrat était également prévu pour trois mois», a-t-il confié un jour au média «Stern». «En réalité, le tournage a duré dix mois – mais je n'ai été payé que pour trois mois.» Noah Hathaway a certes gagné, mais a été écarté des festivités organisées dans le cadre de la première.
Une première leçon particulièrement dure pour l'adolescent de 13 ans à l'époque, qui a mis un terme à sa carrière d'acteur deux ans après les faits. Depuis lors, il a notamment gagné sa vie en tant que professeur de danse jazz, barman, pilote de moto et instructeur de close-combat. Ses fans sont toutefois loin de l'avoir oublié: «Encore aujourd'hui, je reçois des douzaines de mails par jour. Ma femme et moi sommes abasourdis.»
Depuis 1971, les petits comme les grands rigolent des plaisanteries de Zozo la tornade. Jan Ohlsson avait huit ans lorsqu'il a incarné pour la première fois ce petit garnement aux cheveux blonds. Aujourd'hui, le Suédois a lui-même deux enfants, travaille en tant qu'ingénieur système dans une société d'informatique et refuse catégoriquement toute apparition télévisée: l'homme de 54 ans ne veut plus être associé au personnage de Zozo.
En 1984, alors qu'elle n'avait que onze ans, Hanna Zetterberg courait à travers les forêts suédoises dans la peau de «Ronya, fille de brigand», une petite fille aux cheveux hirsutes. Dix ans plus tard, elle démarrait une carrière de députée au sein du Parlement suédois. Aujourd'hui, la maman de deux enfants travaille en tant que présentatrice et spécialiste en communication. La Suédoise de 42 ans n'a plus d'ambitions cinématographiques.
Macaulay Culkin est certainement l'enfant star le plus tristement célèbre du cinéma: avec «Maman, j'ai raté l'avion» (1990), «My Girl» (1991) et «Maman, j'ai encore raté l'avion» (1992), Macaulay Culkin s'était hissé au rang de superstar. Cependant, sa carrière a fini par s'essouffler alors qu'il n'avait que 14 ans.
L'ancien enfant star a connu la pire période de sa vie en 2004: à l'époque, il avait été arrêté pour détention de drogue et condamné au paiement d'une amende et à une peine de prison avec sursis. De temps à autre, la star est encore engagée pour de petits rôles au cinéma et à la télévision. Macaulay Culkin s'est également essayé à la musique.
La jolie petite fille que Macaulay Culkin embrasse dans «My Girl» a elle aussi rapidement eu du mal à gérer son statut de star. Cependant, Anna Chlumsky a mieux encaissé les hauts et les bas associés à la célébrité que son partenaire. À la fin des années 90, après de nombreuses apparitions à la télévision et au cinéma, la blonde s'est vue offrir de moins en moins de rôles. Elle en a profité pour faire une pause et entamer des études.
Après un diplôme en études internationales, Anna Chlumsky a commencé à travailler dans l'édition. Cependant, son ancienne passion a été plus forte que tout: en 2005, elle s'est inscrite dans une école d'art dramatique et a recommencé à auditionner pour des rôles. Depuis lors, la star de 36 ans apparaît régulièrement dans des séries. Dans «Veep», par exemple, elle détient le second rôle.
A chaque Noël, «Le Petit Lord», un film de 1980, émeut les téléspectateurs aux larmes. À l'époque, le personnage principal était joué par Ricky Schroder, 10 ans, qui jouissait déjà d'une grande notoriété pour son âge. Pour son premier rôle dans «Le Champion» (1979), le New Yorkais avait reçu un Golden Globe et avait même rencontré le pape et la reine d'Angleterre. Durant son adolescence, Ricky Schroder a été particulièrement actif à la télévision. Jusqu'à ses 18 ans, où, sur les conseils de son agent, il a changé son nom de scène en Rick.
Une grosse erreur, comme l'acteur l'a révélé lors d'un talk-show diffusé en 2007: «Le prénom Rick n'a jamais fonctionné. J'ai tenté de l'imposer pendant 18 ans, mais personne ne voulait m'appeler Rick.» Il est cependant à se demander si son changement de nom est à lui seul responsable du ralentissement de sa carrière à l'adolescence. Ces dernières années, Rick Schroder est notamment apparu dans la série «24» – sous le nom Ricky.
Au milieu des années 90, l'adorable Mara Wilson (deuxième à partir de la droite) a charmé les téléspectateurs dans «Madame Doubtfire», «Miracle sur la 34e rue» et «Matilda». Cependant, l'enfant star en a rapidement eu assez de s'entendre dire qu'elle était mignonne: «Je me sentais encore plus petite», se souvient l'actrice de 29 ans aujourd'hui dans son autobiographie. Elle a donc commencé à refuser tous les rôles qui lui semblaient trop jeunes et à l'âge de 13 ans, elle a décidé de se concentrer davantage sur sa scolarité.
Mara Wilson a certes étudié le théâtre à New York de 2005 à 2009, mais a annoncé officiellement la fin de sa carrière en 2013. Jusqu'à présent, elle ne regrette pas son choix: «À chaque fois que je vois une jolie petite fille apprendre le texte d'une audition dans le métro, je me dis "Que je suis heureuse de ne plus faire ça!"», écrit-elle sur son blog.
Ce jeune homme vous est familier? Il a longtemps été l'un des jeunes acteurs les plus prisés d'Hollywood. Cependant, c'était il y a plusieurs années, et il avait pas mal de kilos en moins.
«Je vois des gens qui sont morts»: la star du «Sixième Sens» Haley Joel Osment a prononcé l'une des répliques de film les plus célèbres du cinéma récent. Après cet énorme succès de 1999, l'acteur a encore décroché des rôles principaux dans des films comme «A.I. Intelligence artificielle» et «Un monde meilleur». Cependant, depuis 2003, il se fait de plus en plus rare au cinéma.
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