Interview Anaïs Grangerac: «Les gens me reconnaissent mais ne savent pas où ils m'ont vue!»

De Caroline Libbrecht/AllTheContent

23.7.2020

Après un passage sur W9, Anaïs Grangerac est revenue sur TF1, avec «Big Bounce». Le 25 juillet, elle co-animera «100 plus grands aléas du direct».
Après un passage sur W9, Anaïs Grangerac est revenue sur TF1, avec «Big Bounce». Le 25 juillet, elle co-animera «100 plus grands aléas du direct».
TF1/Christophe Chevalin

Révélée grâce à «The Voice» en 2014, Anaïs Grangerac a fait du chemin. Après un passage sur W9, elle est revenue sur TF1, avec «Big Bounce». Le 25 juillet, elle co-animera «100 plus grands aléas du direct». Portrait d’une étoile montante…

Directrice de casting, comment êtes-vous devenue présentatrice de divertissement?

Si j’avais la recette, je vous la donnerais! (rires) Ce sont vraiment des gens qui m’ont fait confiance, qui m’ont imaginée dans des programmes et qui ont ensuite créé les opportunités. J’ai dirigé des castings sur des émissions comme «Masterchef». J’ai fait un peu de journalisme, j’ai fait de la coordination sur différents programmes. J’ai travaillé pendant 4 saisons sur l’émission «The Voice», où je m’occupais des talents du début de leur journée jusqu’à la fin du prime-time.

Quelle est votre formation?

J’ai suivi un parcours littéraire. La communication en général et les médias en particulier m’intéressaient déjà beaucoup. J’ai passé le concours du Celsa, école de journalisme et de communication à Paris. J’ai fait ma dernière année de Master, en me spécialisant dans la communication, le marketing et le management des médias.

Cela vous a-t-il ouvert les portes de la télévision?

Oui! J’ai fait mon stage de fin d’études chez TF1 où j’ai rencontré des personnes qui travaillaient sur les programmes. J’ai mis le doigt dans l’engrenage des castings, du journalisme et de la coordination, car j’étais curieuse de savoir comment étaient construits ces programmes.

Aviez-vous déjà, dans un coin de la tête, l’idée de passer un jour devant la caméra?

Pas du tout! J’ai toujours aimé ça, je n’ai jamais été tétanisée devant les objectifs, mais je ne m’étais pas du tout projetée dans l’animation. Ce n’était pas du tout un rêve de petite fille. Cela a été une révélation dès qu’on m’en a donné l’opportunité. Je me suis rendue compte que j’adorais ça, je restais moi-même et cela fonctionnait. J’ai trouvé ça génial!

Quelle a été votre première apparition à l’écran?

En 2014, le producteur de «The Voice» m’a proposé de me filmer lorsque j’accompagnais les talents sur scène. C’était juste une petite séquence sans son, mais ça a beaucoup intrigué les téléspectateurs: les gens se demandaient qui était la fille qui ouvrait la porte. Le hashtag «La meuf de la porte» est apparu sur les réseaux sociaux (rires). C’est là où tout a commencé. J’ai ensuite animé une pastille vidéo sur le site internet de TF1 où je faisais découvrir les loges de «The Voice». Je montrais l’envers du décor.

«Les gens se demandaient qui était la fille qui ouvrait la porte»

Comment s’est passé ensuite votre départ pour W9?

Je commençais à avoir fait le tour de «The Voice». Au bout de 4 saisons, j’avais envie de voir autre chose. En 2015, j’ai commencé à animer une émission musicale hebdomadaire sur W9, où j’interviewais les artistes avant qu’ils ne montent sur scène. J’ai aussi co-animé quelques prime-times sur W9. L’aventure s’est finie assez naturellement, au moment où TF1 m’a recontactée.

Quels ont été les programmes proposés par TF1?

J’ai co-animé «Big Bounce», une course de trampolines, début 2019, aux côtés de Christophe Beaugrand et Laurence Boccolini. J’étais dans les coulisses pour recueillir les premières impressions des candidats qui terminaient le parcours. C’était très amusant! Ensuite, j’ai présenté «Mariés dans l’année», une émission de mariage où les couples demandaient de l’aide à des spécialistes du mariage. Le contact humain était très présent, ça me plaisait énormément.

Vous étiez alors mariée depuis peu, cela vous a-t-il aidé?

Oui, bien sûr! Je comprenais tout à fait les petites angoisses, les difficultés des futurs mariés. J’apportais mon expérience de jeune mariée, c’était important pour moi de les aider.

Ensuite, vous avez animé un jeu…

Oui, le jeu quotidien «Pas une seconde à perdre»: les candidats devaient deviner une image en mosaïque, à l’aide d’indices. Ce qui m’a plu, c’était le mélange de texte préparé et d’improvisation. J’aime la spontanéité: le cadre est important, mais j’aime aussi apporter ma touche. TF1 a compris que c’est ma fibre!

«Cette visibilité, je la vis simplement»

Quel est votre prochain rendez-vous sur TF1?

Le 25 juillet, les téléspectateurs pourront me retrouver dans «100 plus grands aléas du direct», aux côtés de Christophe Beaugrand. Je suis ravie de le retrouver. Il est dans la vraie vie comme à l’écran: il est adorable, profondément gentil, à l’écoute et bienveillant. Ce sont des qualités précieuses pour travailler en équipe. C’est un bonheur, je ne peux pas rêver mieux. On est tous les deux joyeux, dans la bonne humeur. Je pense qu’on se complète bien.

Aujourd’hui, vous sentez que TF1 mise sur vous comme nouveau visage de la chaîne?

Oui, ils m’ont fait confiance progressivement, sur des programmes différents. Il y a cette envie de développer un partenariat, doucement mais sûrement… Ce n’est que le début!

Les gens commencent-ils à vous reconnaître?

Oui, parfois les gens me reconnaissent mais ne savent pas où ils m’ont vue. Je m’en amuse beaucoup. Cette visibilité, je la vis simplement. Je m’y adapte au fil du temps, notamment avec Instagram où j’ai 24 000 followers. Je n’ai pas changé de ligne de conduite: je m’adresse aux gens qui me suivent comme si je m’adressais à des amis. Je poste des «stories» sur le sport, la cuisine… et quelques photos avec mon chéri, Damien. On se connaît depuis 7 ans, il me soutient depuis le début dans mes différents projets. Coach en développement personnel, ses conseils sont précieux! (rires)

Retrouvez Anaïs Grangerac, sur TF1, dans «100 plus grands aléas du direct», le 25 juillet, à 21h05.

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