Affectée par le divorce de ses parents Sylvie Tellier: «C'est un père qui me manque»  

Il y a des blessures d'enfance et d'adolescence qui ne guérissent pas toujours complètement.

Sylvie Tellier a confié lors de l'émission de Frédéric Lopez sur France 2, «Un dimanche à la campagne», qu'elle ne s'était jamais vraiment remise de la séparation de ses parents.

Si l'ancienne Miss France 2002 n'a jamais caché qu'elle avait été élevée sans son père, sa réaction très émue à la vue d'une photo d'enfance que lui présentait l'animateur, en dit long sur la persistance de sa peine.

«Les problèmes des adultes deviennent les problèmes des enfants, c'est ça qui n'est pas évident», dit-elle. Et d'ajouter: «Ma maman se retrouve toute seule. On est trois filles à la maison».

Les difficultés économiques s'ajoutent à la tristesse. «On apprend à serrer les dents, on apprend à compter», se souvient-elle, sa mère ayant dû, à 40 ans, trouver un métier payé au SMIC et assumer l'entretien de sa famille. Pas d'argent de poche à la maison.

Mais ce qu'il lui manque le plus, c'est son père. Même si elle a «des sœurs exceptionnelles qui sont mes amies» et qu'elle estime qu'elle a «vraiment grandi dans une famille très aimante», le manque est là. «C'est un père qui me manque», avoue-t-elle les larmes aux yeux.

«En tant que fille, on a besoin toujours d'un papa qui nous dit que tu es la plus belle du monde, que tu es super, que tu vas y arriver. Je ne dis pas que je n'étais pas extraordinaire dans les yeux de ma maman, mais ce n'est pas pareil», dit la mère d'Oscar, Margaux et Roméo.

Car ce départ paternel pour fonder une autre famille n'a pas été un simple divorce: le père de Sylvie Tellier n'a pas maintenu le contact avec ses trois filles. Ainsi qu'elle le raconte dans son autobiographie, «Couronne et préjugés», elle l'a invité à son mariage, et a tenté de garder quelques liens, en vain.