Les choses sont compliquéesSamuel Le Bihan: «Je ne suis pas tout seul, mais je ne suis pas non plus engagé»
Cover Media
12.11.2024 - 15:43
Samuel Le Bihan est un acteur énergique au service de la cause des handicapés. Mais le comédien peut se mettre très en colère contre les «escrocs» qui montent des arnaques sur ce problème, a-t-il indiqué à «Nous Deux».
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12.11.2024, 15:43
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Samuel Le Bihan a profité d'une interview pour dénoncer les «escrocs» qui gravitent autour des handicapés et leurs familles.
«C'est vraiment dégueulasse», a affirmé le comédien de la série «Alex Hugo» quand il a évoqué avec «Nous Deux» les personnes malintentionnées qui tentent de tirer profit de la situation des handicapés.
Alors que, père d'une ado autiste, Samuel Le Bihan a fondé la plateforme Autisme Info Service, il est toujours engagé dans son combat pour faire avancer le soutien et la prise en charge de l'autisme. Selon l'acteur, qui a été décoré de la Légion d'honneur pour son action en faveur des personnes autistes et de leur entourage, il faut encadrer la profession d'éducateur «pour éviter les escrocs». «Vous n'imaginez pas le nombre de gens qui se font de l'argent sur le dos du handicap!» s'est-il emporté.
Il estime également qu'il faut «simplifier les démarches administratives et améliorer les structures d'accueil».
Le comédien a également confié qu'il s'exprimerait moins sur sa fille Angia qui, dit-il, «entre dans l'adolescence». Il ajoute: «il est temps que je lui foute la paix».
De son côté, Samuel Le Bihan qui a longtemps fait passer sa vie amoureuse au second plan, a confié au magazine qu'il «n'est plus tout seul». Mais dans la vraie vie comme dans celle de son personnage fétiche d'Alex Hugo, les choses sont compliquées.
«J'arrive avec un paquetage un peu lourd, et il faut m'accepter comme ça», explique-t-il. Résultat: «Aujourd'hui, je ne suis pas tout seul, mais je ne suis pas non plus engagé... Je ne suis pas malheureux, c'est le principal».
Le comédien garde néanmoins toujours espoir que ça marche. «Chaque fois, j'ai envie d'y croire jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'on n'a finalement pas les mêmes envies», philosophe Samuel Le Bihan, qui, pour autant, «ne dis jamais jamais»...