Le prince Harry (d), son épouse Meghan Markle (c) et la reine d'Angleterre Elizabeth II, au palais de Buckingham à Londres, le 10 juillet 2018
Le prince Harry (d) et son épouse Meghan à Londres, le 7 janvier 2020
«Megxit»: réunion de crise de la famille royale autour d'Elizabeth II
Le prince Harry (d), son épouse Meghan Markle (c) et la reine d'Angleterre Elizabeth II, au palais de Buckingham à Londres, le 10 juillet 2018
Le prince Harry (d) et son épouse Meghan à Londres, le 7 janvier 2020
La reine d'Angleterre Elizabeth II organise une réunionce lundi avec le prince Harry afin de tenter de résoudre la crise déclenchée par l'annonce choc du couple Harry-Meghan de se mettre en retrait de ses obligations, selon la presse britannique.
Harry rencontrera sa grand-mère en compagnie de son père, le prince Charles, et de son frère, le prince William, avec lequel il entretien des relations tendues, dans la résidence privée de la souveraine à Sandringham, dans l'est de l'Angleterre, précisent les médias.
Meghan, partie au Canada, participera à la réunion par l'intermédiaire d'une conférence téléphonique.
Parmi les sujets à l'ordre du jour, il y aura le montant de la dotation financière que le prince Charles attribue au couple de sa réserve personnelle, la question de leurs titres royaux, et le périmètre des transactions commerciales que Harry et Meghan seront autorisés à faire, avance le «Sunday Times».
Harry, Meghan et leur fils Archie ont passé Noël au Canada, et l'ancienne actrice américaine y est retournée cette semaine.
Meghan assistera à la réunion, par téléphone
Selon plusieurs médias canadiens, Meghan est retournée sur l'île de Vancouver, dans l'extrême sud-ouest du Canada.
Le couple y avait pris des vacances prolongées pour prendre du recul après avoir affiché leur malaise face aux critiques appuyées des tabloïds britanniques sur les supposés caprices de Meghan Markle et son luxueux train de vie.
Non consultée et selon la presse britannique attristée, Elizabeth II, 93 ans, a demandé aux membres de la famille de trouver dans les jours qui suivraient une «solution» face à la volonté de son petit-fils, sixième dans l'ordre de sa succession, de gagner son «indépendance financière» et de vivre une partie de l'année en Amérique du Nord.
«Mélange toxique»
Mais le désir de Harry et Meghan de vivre à la fois comme membres de la monarchie et comme particuliers gagnant leur vie est un «mélange toxique», selon David McClure, un auteur spécialiste des finances royales.
«L'histoire de hauts dirigeants de la famille royale qui gagnent de l'argent... Les deux sont un mélange toxique. Ça n'a pas bien fonctionné par le passé», a déclaré M. McClure à l'agence de presse Press Association.
«Comment pouvez-vous être à moitié dedans, à moitié dehors? Assumer des fonctions publiques la moitié de la semaine et l'autre moitié gagner vos propres revenus avec la télévision, des conférences, des livres? C'est très risqué», a-t-il estimé.
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