Lettre ouverte Les stars du cinéma français attaquent les Césars

CoverMedia

11.2.2020 - 09:55

Ils sont des dizaines à demander dans une lettre ouverte publiée par «Le Monde».
Ils sont des dizaines à demander dans une lettre ouverte publiée par «Le Monde».
Source: Covermedia

Aure Atika, Yvan Attal, Jacques Audiard, Jean-Pierre Bacri, ou encore Leïla Bekthi, Arnau Desplechin et Virginie Efira… Ils sont des dizaines à demander dans une lettre ouverte publiée par «Le Monde» des changements à l’Académie des Césars et à son président, Alain Terzian.

Revenant sur le refus de l’Académie des Césars d’accueillir Virginie Despentes et Claire Denis, «deux marraines choisies par de jeunes acteurs pour les accompagner» au dîner des Révélations, plusieurs personnalités du cinéma français demandent un changement notable au sein de l’Académie des Césars. «Aujourd’hui, il nous semble que le refus de ces marraines n’est qu’un des aspects de dysfonctionnements plus généraux de l’Académie des Césars et de l’association 1901 (l’APC) qui la régit», peut-on lire dans la lettre ouverte publiée par «Le Monde» et signée par des dizaines d’acteurs, réalisateurs et producteurs.

Parmi eux, on retrouve les actrices Virginie Efira, Léa Seydoux, Chiara Mastroiani; les réalisateurs Jacques Audiard, Cédric Klapisch, Michel Hazanavicius; les réalisatrices Céline Sciamma, Agnès Jaoui, Emmanuelle Bercot; les acteurs Vincent Lacoste, Gaspard Ulliel, Roschdy Zem; ou encore Gilles Lellouche, Yvan Attal, Jean-Paul Rouve, tous les trois acteurs et réalisateurs. Des directrices/directeurs de castings, producteurs et productrices, directeurs/directrices de la photographie, monteurs/monteuses ont également signé cette lettre ouverte. Tous sont membres de l’Académie des Césars et votent «pour élire les nommés puis les lauréats de chaque catégorie».

S’ils saluent les changements «concernant la parité des votants et des membres de l’association», ils estiment qu’ils sont «insuffisants». Ils dénoncent «l’opacité des comptes» qui «participe d’une vision potentiellement fantasmatique de la façon dont l’argent est dépensé». Ils ne veulent plus, non plus, du «système de cooptation» pour intégrer de nouveaux membres, comme la «dizaine de femmes» qui doivent être intégrées à l’association pour atteindre la parité.

Les signataires demandent à pouvoir «élire leurs représentants comme c’est le cas aux Oscars, aux Baftas ou à l’EFA (l’Académie européenne du cinéma». Ils ne veulent plus de membres élus à vie ni que les dirigeants puissent être «indéfiniment rééligibles».

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