«J'habitais une chambre de bonne» Les débuts de Clara Luciani à Paris ne font vraiment pas rêver!

Covermedia

13.11.2024 - 10:55

Clara Luciani a connu des moments difficiles quand elle s'est installée à Paris. Chambre de bonne et petits boulots ont été son lot, a-t-elle confié à Paris Match.

Clara Luciani a galéré avant de connaître le succès et elle ne s'en cache pas.
Clara Luciani a galéré avant de connaître le succès et elle ne s'en cache pas.
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Tout n'a pas été rose quand elle est arrivée à Paris, et elle souhaite que son fils de un an sache tout de sa vie et de sa famille. « Mon parcours de vie, mes erreurs, les déceptions amicales que j'avais pu avoir, mais chagrins d'amour, mes débuts dans la musique», détaille-t-elle dans Paris Match.

La chanteuse, auteure-compositrice, née à Martigues en 1992, a débarqué dans la capitale sans argent. Si son Paris dans la dèche est plus récent que celui décrit par George Orwell, l'artiste raconte qu'elle « a enchaîné plein de petits boulots: baby-sitter, pizzaiolo, hôtesse d'accueil» pour survivre et payer le loyer de son logement. Et celui-ci n'était pas un palace, loin s'en faut.

« Lorsque je suis arrivée à Paris, j'habitais une chambre de bonne de 9 m², que je n'ai jamais réussi à chauffer. Je dormais en manteau, avec les plaques de cuisine allumées pour me réchauffer», se souvient celle qui a évoqué également ses souvenirs dans sa chanson Allez.

Ce n'est pas pour jouer les Cendrillon que Clara Luciani tient tant à ce que son fils soit au courant de ses galères qu'elle raconte dans ses chansons, mais dans un but éducatif, pour lui transmettre ses valeurs. « C'est une chanson qui m'a semblé indispensable pour que mon fils ait la valeur des choses et de l'argent. Je veux être certaine qu'il garde les pieds sur terre et qu'il comprenne qu'il est important de travailler», a confié la nouvelle marraine de la Star Academy.

Son album, Mon sang, qui sort le 15 novembre a été conçu alors qu'elle était enceinte. Il est, dit-elle, un message à son « futur enfant». Avec une conclusion très positive. « Je suis heureuse d'avoir galéré si longtemps: c'est ce qui me fait savourer chaque minute de ma vie», assure Clara Luciani, en vraie bosseuse acharnée.