Réponse à Melania Trump? Jill Biden porte un message d’amour... sur sa veste

Changement de président, changement de Première Dame... et changement de look. Après la provocatrice et ex-mannequin Melania Trump qui «s’en fout», vient le temps de la prof, qui «aime».

Jill Biden n’a ni l’âge ni la prestance de Melania Trump, c’est un fait, mais elle n’a pas résisté au plaisir de la provoquer sur son propre terrain: celui de la mode et du vêtement à message. Alors qu’elle a accompagné son mari et président des États-Unis au G7 en Grande-Bretagne, Jill Biden a imprimé son style.

Lors d’une balade (en tongs!) sur la plage, avec la fraîchement mariée compagne de Boris Johnson, Carrie Symonds, Jill Biden a sorti, sur sa robe à pois Brandon Maxwell, une veste à message. Et pas n’importe lequel! Dans le dos, en lettres noir, comme le reste du blazer, et sur fond de strass, se détachait le mot «Love». La veste est une création de la maison française Zadig & Voltaire.

Ce message est évidemment une réponse, pas du tout subliminale, à celui de la veste en treillis de chez Zara que Melania Trump avait portée en 2018 alors qu’elle allait rencontrer des enfants de migrants à la frontière mexicaine, là où Trump avait érigé un mur. «I Really Don’t Care, Do you?» (Je n’en ai rien à faire, et vous?) disait-elle aux journalistes et au monde entier.

C’est aux mêmes journalistes et au monde entier que Jill Biden entend bien faire savoir que l’intention de l’Amérique est beaucoup plus pacifique et concernée par le reste du monde. «Nous apportons l'amour de l'Amérique (...) l’unité à travers le monde. Je pense que c'est nécessaire en ce moment, que les gens ressentent un sentiment d'unité de tous les pays et un sentiment d'espoir après cette année de pandémie», a-t-elle pédagogiquement expliqué. Pour la petite histoire, Jill Biden est adepte du recyclage: elle avait déjà porté cette veste en public en 2019, lors d’un meeting.

Si la politique du monde ne se réduit pas à des vestes ou des moufles (qui a oublié celles de Bernie Sanders?), nous notons qu’une fois encore la fonction du vêtement est aussi langagière.

Covermedia