Le prince Harry et son épouse Meghan, en visite dans Nyanga, un township du Cap, 23 septembre 2019
Le prince Harry, et son épouse Meghan, en visite dans le township du Cap, 23 septembre 2019.
Le prix Nobel de la paix Desmond Tutu le 27 avril 2019 au Cap
La princesse Diana à Luanda le 13 janvier 1997, quelques mois avant sa mort
En Afrique du Sud, Harry et Meghan dénoncent les violences faites aux femmes
Le prince Harry et son épouse Meghan, en visite dans Nyanga, un township du Cap, 23 septembre 2019
Le prince Harry, et son épouse Meghan, en visite dans le township du Cap, 23 septembre 2019.
Le prix Nobel de la paix Desmond Tutu le 27 avril 2019 au Cap
La princesse Diana à Luanda le 13 janvier 1997, quelques mois avant sa mort
Le prince Harry et son épouse Meghan ont dénoncé lundi les violences faites aux femmes en Afrique du Sud, au tout début de leur tournée officielle en Afrique australe, la première en famille depuis la naissance de leur fils Archie, 4 mois, qui les accompagne.
Le duc et la duchesse de Sussex sont arrivés au Cap (sud-ouest) lundi à la mi-journée avec leur bébé à bord d'un vol commercial, alors qu'ils avaient été récemment épinglés pour avoir effectué des voyages en jet privé.
Lors de leur tournée de dix jours en Afrique australe, Harry se rendra également au Botswana, en Angola et au Malawi, tandis que son épouse restera en Afrique du Sud pour honorer plusieurs engagements.
A peine débarqués lundi, Harry et Meghan sont allés, sans leur fils, dans le township sud-africain de Nyanga au Cap, où ils ont assisté à un atelier d'autodéfense proposé à des jeunes filles.
Le fléau de la violence contre les femmes secoue l'Afrique du Sud, où 110 viols sont recensés chaque jour et où 30 femmes ont été tuées par leur conjoint durant le seul mois d'août. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé la semaine dernière un plan d'urgence.
«Je voulais m'assurer que la première visite en famille (...) se concentre sur les défis importants que doivent relever des millions de Sud-Africains», a déclaré Harry, accueilli à Nyanga par des chants, des danses et des pancartes proclamant «J'ai le droit de vivre en paix» ou «Unis pour les droits des enfants».
«Pour rebondir sur ce que votre président a dit la semaine dernière, aucun homme n'est né pour blesser des femmes (...) le cycle doit être cassé», a-t-il ajouté.
«Il s'agit de redéfinir la masculinité (...). Le changement arrive», a estimé le prince, en tenue décontractée – chemise en lin bleu ciel sur pantalon gris et baskets en toile.
Son épouse, dans une robe portefeuille noire et blanche, a assuré que «le droit des femmes et des jeunes filles» était une cause qui lui tenait «à cœur».
- 'Comme une sœur' -
«Lorsque les femmes sont valorisées, c'est la communauté toute entière qui fleurit», a ajouté la duchesse métisse, se présentant notamment comme «une femme de couleur et une sœur».
Lundi après-midi, le duc et la duchesse ont aussi plongé dans l'histoire récente de l'Afrique du Sud et son régime de l'apartheid officiellement aboli au début des années 1990.
Ils ont visité le musée du District 6, un quartier du Cap d'où 60.000 habitants de couleur ont été chassés dans les années 70 et relégués dans des «townships».
«Avoir le couple royal ici nous aide à unir les gens et à avancer pour dépasser la douleur», a estimé une responsable du quartier, Gabriela Wiener.
Temps fort de leur visite au Cap, les duc et duchesse rencontreront mercredi le prix Nobel de la paix Desmond Tutu, 87 ans, l'une des personnalités incontournables de la lutte contre l'apartheid.
A compter de jeudi, le prince poursuivra sa tournée en solo dans la région.
Au Botswana, qui abrite un tiers des éléphants sauvages du continent, Harry s'intéressera à la protection de la faune.
- Dans les pas de Diana -
Le pays, réputé pour ses safaris de luxe, est aussi un lieu cher au couple. En 2016, «on a campé sous les étoiles», avait raconté Harry à la BBC, à l'annonce de l'officialisation de leurs fiançailles.
Le prince se rendra ensuite en Angola pour marcher dans les pas de sa mère Diana, qui s'était engagée contre les mines antipersonnel en 1997, quelques mois avant sa mort dans un accident de voiture à Paris.
Harry, 35 ans, doit visiter un programme de déminage à Huambo (centre-ouest) et un hôpital qui soigne les victimes des mines.
Plus d'un million de ces engins ont été posés dans ce pays pendant les vingt-sept ans de sa guerre civile (1975-2002).
Le prince Harry poursuivra sa tournée par une escale au Malawi pour visiter des programmes de santé et de lutte contre le braconnage.
Le duc et la duchesse de Sussex concluront leur visite le 2 octobre en Afrique du Sud par une rencontre avec Graça Machel, l'épouse de feu Nelson Mandela, le premier président noir sud-africain.
Retour à la page d'accueilAFP