À l'aube de ses 90 ansBigitte Bardot se lâche: «Où on veut me mettre, on me mettra! Je m'en fous!»
La Rédaction de blue News
20.9.2024
Brigitte Bardot a ouvert les portes de La Madrague, sa maison, au magazine Gala. Et l'icône, qui fêtera ses 90 ans le 28 septembre, n'a rien perdu de son franc-parler.
La Rédaction de blue News
20.09.2024, 09:12
20.09.2024, 09:16
Valérie Passello
Elle est née le 28 septembre 1934, elle a été une icône du cinéma français, une chanteuse adulée et depuis très longtemps, Brigitte Bardot préfère vivre retirée dans sa propriété tropézienne, La Madrague.
C'est là, à l'aube de son 90ème anniversaire, qu'elle a accepté de recevoir les journalistes du magazine «Gala». Et cette fervente amie des animaux n'hésite pas à redire son affliction pour le genre humain: «Quand j'étais gamine, j'ai cru à ces histoires d'enfer, de paradis... Mais à mon avis, le purgatoire, c'est sur Terre qu'on le passe. Quand on voit comment les choses se passent, comment les hommes se conduisent, c'est plutôt désolant», confie-t-elle.
Evidemment, impossible de ne pas aborder le sujet de la mort avec une personne de son âge. Et Brigitte Bardot ne mâche pas ses mots, là non plus: «En tout cas, si l'après se résume à un long sommeil, vu comme j'aime dormir, ça me va très bien!», lâche cette forte personnalité.
Des dernières volontés? «Je m'en fous!»
Précédemment, Brigitte Bardot avait déjà évoqué ses dernières volontés dans les médias. Elle avait par exemple déclaré dans «Var-Matin» qu'elle voulait finir ses jours à La Madrague et reposer non loin de là, «près des tombes de mon petit cimetière animal», précisait-elle.
Dans «Le Monde», elle étayait encore: «Je préfère reposer là plutôt que dans le cimetière de Saint-Tropez, où une foule de connards risquerait d'abîmer la tombe de mes parents et de mes grands-parents. Je veux qu'on leur foute la paix».
À noter que si Brigitte Bardot souhaite vivre ses dernières années retirée dans son refuge de Saint-Tropez, elle est sans cesse dérangée par des bateaux remplis de fans et de curieux, parfois peu respectueux, qui s'approchent de sa propriété même si c'est interdit. D'où sans doute, cette volonté d'être «enfin tranquille» dans l'au-delà.
Mais dans son interview pour «Gala», l'héroïne d'«Et Dieu créa la femme» n'évoque même plus les dispositions prises. Quand le journaliste lui parle d'Alain Delon, qui a souhaité reposer à Douchy, elle rétorque sans ambages: «Moi, où on veut me mettre, on me mettra! Je m'en fous! Pas de bla-bla-bla, pas de flonflons ou de trucs machin... Oh là là!».