Chronique TV «Valeria»: le «Sex and the City» espagnol qui cartonne

D'Elvire Küenzi

29.5.2020

La série «Valeria» fait partie des séries les plus regardées ces dernières semaines sur Netflix. Les fans espèrent qu’une saison 2 verra le jour mais, pour le moment, la plateforme n’a pas fait d’annonce officielle.
La série «Valeria» fait partie des séries les plus regardées ces dernières semaines sur Netflix. Les fans espèrent qu’une saison 2 verra le jour mais, pour le moment, la plateforme n’a pas fait d’annonce officielle.
Facebook «Valeria»

La série espagnole adaptée des romans d’Elisabet Benavent «Dans les pas de Valeria», est disponible sur Netflix depuis le mois de mai. Créée par Maria Lopez Castano, «Valeria» nous plonge dans les aventures d’une bande de copines bien ancrées dans leur époque. On vous livre notre avis.

Valeria veut devenir romancière.

Valeria est également mariée avec Adrian depuis six ans mais leur couple commence sérieusement à battre de l’aile. Heureusement, elle a une bande de copines aussi déjantées que marrantes. Valeria aime boire des verres avec elles, parler sexe, boulot et tracasseries du quotidien et leur envoyer de longs messages vocaux pour partager ses déboires.

Notre héroïne ressemble à Carrie Bradshaw, la mode en moins, et avec un côté girl next door délicieusement naturel. Elle rêve d’écrire mais passe des heures sur son ordinateur sans parvenir à rédiger une ligne jusqu’au moment où... elle se met à travailler sur une histoire érotique. Et Victor, le mec canon qu’elle a rencontré et pour qui elle a eu un coup de cœur, ne calmera pas ses ardeurs. L’interprète de Valeria, Diana Gomez, est bien connue des habitués de Netflix puisqu’ils ont pu la voir dans la célèbre série «La Casa de Papel».

Lola (Silma López), Carmen (Paula Malia) et Nerea (Teresa Riott) accompagnent notre héroïne avec panache. Chacune possède une intrigue bien à elle, des problématiques spécifiques que ce soit avec les hommes, avec leur boulot ou avec leur famille. Des problèmes de filles comme nous, en somme. Même si le concept du mariage en prend pour son grade...

J’ai aimé suivre les péripéties de ces jeunes femmes modernes et j’ai passé un moment très divertissant. Quelques bémols cependant à noter sur le traitement de la passion de Valeria. J’aurais aimé, moi qui mets l’écriture au centre de ma vie, que le sujet soit approfondi et non laissé de côté au détriment de l’intrigue amoureuse. Valeria écrit un roman et souhaite devenir autrice. Elle prie pour ne pas être engagée dans un musée pour pouvoir rédiger son premier manuscrit.

Ensuite, tout va très vite et tout semble facile. Je ne vais pas spoiler mais j’ai trouvé dommage que ce qui donnait aussi une spécificité et une force à ce personnage féminin passe ainsi, d’un coup, à un plan secondaire. Tout ça pour se concentrer sur les déboires amoureux et le désir de Val pour Victor (OK, il faut reconnaître que Victor est irrésistible mais cela n’excuse pas tout).

Au niveau de l’exécution, on reste sur quelque chose de simple. La réalisation ne restera pas dans les annales de la télévision, il n’y a pas une recherche poussée au niveau des images, ni d’effets originaux sur le montage. En fait, on a l’impression d’être la cinquième copine de la bande et de filmer les aventures et mésaventures des unes et des autres en direct.

Cette série est naturelle sur tous les plans, elle est crédible, les plans s’enchaînent à un rythme qui ne laisse aucune place à l’ennui. Rien de forcé, rien d’exagéré, nous ne sommes pas dans l’exceptionnel mais dans une fiction qui a un goût de mojito et de savoureuse gourmandise, le tout servi par un casting attachant.

Rien de très nouveau donc sous le soleil (de Madrid) avec «Valeria» mais les actrices tiennent bien la barre et le tout vaut le coup d’œil pour passer un bon moment.

Bonne dégustation!

Voir cette publication sur Instagram

#Valeria @culturaenserie

Une publication partagée par Valeria (@valeria_netflix) le

Que sont devenues les stars de «Beverly Hills»?

Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).


Retour à la page d'accueil