Twitter, le réseau social favori du président américain Donald Trump, a précisé mardi les limites à ne pas dépasser y compris pour les grands de ce monde. Certains d'entre eux, à l'instar du locataire de la Maison-Blanche, s'y expriment parfois sans retenue.
Twitter se dit, de manière générale, extrêmement permissif envers les chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi qu'envers les hauts responsables, dans le but «de fournir un forum qui permet de s'informer et d'interpeller directement» ces dirigeants.
Le réseau social est souvent critiqué pour ne pas appliquer à ces responsables les mêmes règles qui régissent le commun des mortels. C'est particulièrement vrai aux Etats-Unis où un certain nombre de tweets de Donald Trump, s'ils étaient le fait d'un citoyen lambda, seraient probablement supprimés par Twitter.
Mais pour autant tout n'est pas permis, explique le groupe dans un blog. «Nous voulons dire très clairement que les comptes des dirigeants mondiaux ne sont pas totalement au-dessus de notre règlement».
Six domaines interdits
Twitter voit six domaines qui, s'ils sont enfreints, mèneront automatiquement à une sanction allant au-delà d'une simple notice, qui masque le tweet en donnant du contexte sur la violation commise, mais qui permet de continuer à le lire.
Sur la liste des interdits du réseau social: la promotion du terrorisme, des menaces directes de violences contre un individu, la publication d'informations privées comme une adresse de résidence ou un numéro de téléphone privés, la publication de photographies ou vidéos intimes sans le consentement du sujet, tout comportement ayant un lien avec l'exploitation sexuelle des enfants et tout encouragement à se faire du mal.
La tâche du réseau est encore rendue plus difficile aux Etats-Unis, où le parti du président accuse les réseaux sociaux en général de favoriser les démocrates au détriment des républicains. Donald Trump lui-même n'hésite pas à s'en prendre à Twitter, en tweetant.
Marc Atallah présente son «Digital Dreams Festival»
Le nouveau festival dédié à la créativité numérique «Digital Dreams Festival» a été présenté lundi par Marc Atallah et son équipe. Co-produit par l’Université de Lausanne (UNIL), l’événement se tiendra du 6 au 8 septembre sur le site de l’université, entre concerts, performances, ateliers ou encore videomapping monumental. «Ce qui fait la particularité de ce festival, c’est qu’il est bâti avec des acteurs complètement différents les uns des autres» a relevé Marc Atallah, directeur du festival. «On a à la fois une dimension artistique, musicale, de méditation, de débat citoyen ou encore d’expérience de réalité virtuelle.»
29.04.2024
Marc Atallah présente son «Digital Dreams Festival»