Daniil Medvedev, 4e mondial, a écourté le retour de Gaël Monfils (40e) sur la terre battue de Monte-Carlo en s'imposant 6-2, 6-4, mercredi au deuxième tour.
«C'était un match difficile alors je suis content d'avoir gagné et d'être au prochain tour», a commenté Medvedev, dont c'était le premier match du tournoi et qui a perdu un temps sa concentration dans la seconde manche. «Il n'est pas facile d'attaquer contre Gaël parce qu'il défend très bien», a ajouté le Russe de 28 ans.
Il affrontera son compatriote Karen Khachanov (17e) pour une place en quarts de finale. «Il (Khachanov) aime bien la terre, même si ce n'est pas forcément sa surface préférée, donc ça va être un bon match pour moi afin de voir où j'en suis», a commenté Medvedev.
Monfils, 37 ans, n'avait plus joué à Monte-Carlo depuis sa finale perdue face à Rafael Nadal en 2016. Après une première victoire arrachée la veille à l'Australien Aleksandar Vukic (65e), il a commis beaucoup trop de fautes directes (41) pour inquiéter Medvedev dont la terre battue n'est pas la surface préférée mais qui s'est montré plus solide (15 fautes directes).
Le Russe a très tranquillement empoché le premier set et semblait se diriger vers une victoire expresse. Surtout que sur ses deux premiers jeux de service de la seconde manche, Monfils a dû sauver six balles de break.
Les yeux dans les yeux
Pourtant, c'est finalement le Français qui a pris le service de son adversaire pour se détacher 4-1 en profitant d'un début d'énervement du Russe dans le quatrième jeu. Il s'en est ainsi pris à un juge de ligne sur deux de ses décisions coup sur coup: une balle jugée longue par Medvedev a été annoncée bonne à raison, et la suivante, annoncée bonne était en réalité longue. L'arbitre de chaise, descendu les deux fois pour vérifier la marque, a dû parler à Medvedev les yeux dans les yeux pour que le joueur commence à se calmer.
S'il lui a alors fallu quelques échanges pour retrouver toute sa concentration, il a ensuite remporté les cinq jeux suivants et conclu la rencontre sans plus donner de réel espoir à Monfils.