Ce dimanche dans une émission de la RTS, Thomas Wiesel a tenu chronique acerbe sur Roger Federer. Visiblement, l'humoriste romand regrette la tournure que prend l'après-carrière de son idole de jeunesse.
Ce dimanche 7 avril, dans «Les beaux parleurs», l'humoriste vaudois Thomas Wiesel, chroniqueur de l'émission présentée par Jonas Schneiter, a osé s'attaquer à un mythe : Roger Federer.
«Pendant des années, tant qu'il jouait, critiquer Roger Federer en Suisse c'était comme critiquer Kim Jong-un en Corée du Nord, ça se faisait uniquement en chuchotant, sinon les conséquences étaient immédiates. (...) Du coup, pendant 20 ans, c'est Wawrinka qui a tout pris parce qu'on n'osait pas vanner Roger, mais maintenant on peut», s'est réjoui Thomas Wiesel.
Et en un peu moins de cinq minutes, le Lausannois de 34 ans a rattrapé le temps perdu, enchaînant les vannes sur les apparitions publicitaires, plus que répétées, du tennisman retraité.
«Maintenant qu'il a arrêté, on peut le dire, un mec qui habite aux Émirats et qui passe son temps à faire du contenu sponsorisé, ça a un nom : ça s'appelle un influenceur. Alors je sais qu'à son niveau de rémunération on dit plutôt «ambassadeur», mais moi je n'arrive pas à me résoudre à voir l'idole de ma jeunesse avoir le même emploi du temps que Nabilla», a-t-il notamment lancé.
Avant de surenchérir : «Déjà qu’on doit dire aux ados que Yannick Noah, avant de chanter pieds nus, il faisait du tennis avec chaussures, je veux pas vivre dans un monde où il faudra dire aux mômes : "Tu sais qu’avant le monsieur des pubs il faisait du tennis, hein ? Et plutôt bien même". Avant, il nous vendait du rêve et maintenant il nous vend les derniers spaghettinis 11 minutes».
«Par égoïsme, je préférais quand il essayait de gagner Wimbledon plutôt que son deuxième milliard. Alors pour me consoler je vais regarder une compilation de 22 minutes des plus beaux points de Roger Federer, le Maestro. Ah pu***n, il y a une pub avant. Ben super, il vend des valises maintenant... Ramenez-moi en 2007 !», a conclu Wiesel après avoir enchaîné les punchlines au sujet notamment de la marque de chaussures du Bâlois de 42 ans, On, qui fait régulièrement l'objet de critiques.