En instance de divorce, l'ancienne tenniswoman Amélie Mauresmo a porté plainte pour harcèlement contre sa future ex-épouse.
Humiliations, chantage ou encore insultes : Amélie Mauresmo, en instance de divorce, assure «vivre un enfer» depuis qu’elle a décidé de quitter son épouse, Marie-Bénédicte Hurel (60 ans), l’an dernier. L’ancienne numéro une mondiale du tennis féminin (en 2004) a engagé une procédure pénale.
Comme le rapporte «France Bleu», la Française de 44 ans et sa futur ex-femme se sont retrouvées, à huis clos, devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Bayonne ce mardi 23 janvier. Mauresmo accuse son ancienne compagne, avec qui elle s’était mariée en 2021, d’harcèlement moral, entre autres par SMS. Une incapacité totale de travail de dix jours a notamment dû être prescrite à la directrice du tournoi de Roland-Garros.
«Les SMS contestés ne relèvent pas du tout du harcèlement»
Marie-Bénédicte Hurel, qui avait été placée en garde à vue en septembre dernier au commissariat de Biarritz, conteste les faits. L’un de ses avocats, Me Thierry Sagardoytho, a affirmé que «les SMS contestés ne relèvent pas du tout du harcèlement, mais de la simple discussion sur la gestion du quotidien». Concernant les injures verbales, «personne n'a entendu de tels propos», a-t-il déclaré.
Me Sagardoytho a également dénoncé une «instrumentalisation d’une plainte artificielle dans la perspective du divorce». Dix mois de prison avec sursis ont été requis contre sa cliente. Le jugement doit être rendu le 13 février prochain.