Surprise à Cincinnati ! Borna Coric, 152e mondial lundi dernier, est devenu le vainqueur d'un Masters 1000 le plus mal classé de l'histoire en battant 7-6 (7/0) 6-2 Stefanos Tsitsipas (ATP 5) dimanche en finale.
«Pour être honnête, je n'étais pas préparé à tenir un discours de victoire il y a cinq jours. Je pensais que j'allais perdre au premier tour», a souri, après son exploit, le Croate de 25 ans, ex-no 12 mondial longtemps écarté des courts après une blessure.
La planète tennis, elle, pensait surtout qu'il n'allait pas survivre à son 2e tour qui l'opposait à l'ogre Rafael Nadal, pour sa rentrée sur les courts après six semaines sans jouer en raison d'une blessure abdominale. Mais Coric a une première fois déjoué les pronostics.
Et si l'Espagnol grimaçait au sortir de sa défaite, il doit sourire dans son coin en se disant que son adversaire était bien d'un tout autre niveau que le suggérait son classement, comme en ont amèrement fait l'expérience les victimes suivantes, Felix Auger-Aliassime (ATP 8), Cameron Norrie (ATP 8) et donc Stefanos Tsitsipas, pourtant tombeur du no 1 mondial Daniil Medvedev en demies.
De retour dans le top 30
Autant de cadors du circuit qui n'ont pesé lourd face au Croate dans sa quête aboutie d'un premier titre dans un Masters 1000. Voilà qui acte de façon époustouflante un retour au premier plan saisissant, après une opération à l'épaule l'an dernier qui l'a fait descendre dans les profondeurs du classement.
Sa dernière finale sur le circuit remontait à 2020, perdue à Saint-Pétersbourg, et ses deux premières victoires en tournois, à plus loin encore. Il avait ouvert son compteur à Marrakech en 2017 et ajouté Halle à son palmarès l'année suivante. Ce lundi, il fête son retour dans le top 30 de la hiérarchie.
ATS